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Chers amis,

Permettez-moi de vous emmener dans l’univers de la Parashat Shoftim, une partie de la Torah qui contient un message profondément pertinent pour notre vie quotidienne.

La Parashat Shoftim commence avec une injonction : « Tu établiras des juges et des policiers à toutes tes portes » (Deutéronome 16:18). À première vue, ce verset semble nous donner des instructions sur la manière dont nous devons organiser notre système judiciaire. Mais, comme nous le savons, la Torah est bien plus qu’un simple code de loi. Les enseignements du Rabbi de Loubavitch nous permettent de comprendre que chaque mot de la Torah a un sens profondément spirituel qui peut transformer notre vie quotidienne.

Lorsque la Torah nous dit d’établir des juges et des policiers à toutes nos portes, elle ne parle pas seulement des portes de nos maisons ou de nos villes. Elle parle aussi des « portes » de notre esprit et de notre cœur. Nous devons mettre en place des juges et des policiers dans notre esprit pour évaluer et contrôler nos pensées, et dans notre cœur pour surveiller nos sentiments et nos désirs.

Le Rabbi souligne que ces « juges » et ces « policiers » sont nos capacités innées de discernement et de maîtrise de soi. Chacun de nous a la capacité de juger ses propres pensées et sentiments, de les évaluer à l’aune de la Torah, et de les contrôler en conséquence.

L’importance de ce message ne peut être sous-estimée. Dans notre monde moderne, nous sommes constamment bombardés de stimuli de toutes sortes – informations, publicités, divertissements – qui peuvent facilement nous distraire de ce qui est vraiment important. Nous avons besoin de ces juges et policiers intérieurs pour nous aider à rester concentrés sur nos objectifs spirituels et à ne pas nous laisser distraire par les trivialités de la vie quotidienne.

Mais il y a une autre leçon importante dans cette Parasha. Le verset continue : « Et ils jugeront le peuple avec justice » (Deutéronome 16:18). Le Rabbi nous enseigne que la justice n’est pas seulement une question de droit et de morale, mais aussi de compassion et de bonté. Il ne suffit pas de juger nos pensées et sentiments avec rigueur. Nous devons aussi les juger avec miséricorde, avec une compréhension de notre nature humaine et de nos défauts, et avec une volonté de nous améliorer constamment.

Chers amis, la Parashat Shoftim nous rappelle que nous avons tous la capacité d’être nos propres juges et policiers, de contrôler nos pensées et sentiments, et de les diriger vers des objectifs spirituels. C’est un défi, certes, mais c’est aussi une immense opportunité.

En conclusion, je vous invite à réfléchir à la manière dont vous pouvez appliquer ces enseignements dans votre vie quotidienne. Comment pouvez-vous devenir votre propre juge et policier ? Comment pouvez-vous juger vos pensées et sentiments avec justice ? Et surtout, comment pouvez-vous utiliser ces enseignements pour vous rapprocher d’Achem et pour propager la lumière de la Torah dans le monde ?

Que la lumière de la Torah nous guide et nous inspire tous. Amen.

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