Shalom à tous,
Aujourd’hui, nous allons explorer la Parashat Ki Tavo, une portion très spéciale de la Torah. Comme toujours, nous allons chercher à comprendre la signification profonde de ses versets et à en tirer des leçons pour notre vie quotidienne.
Parashat Ki Tavo présente les instructions d’Achem à la nation d’Israël sur ce qu’ils doivent faire une fois entrés en Terre Promise. Ils doivent prendre les premiers fruits de la terre, les Bikurim, et les apporter au Temple, en exprimant leur gratitude à Achem pour la terre fertile qu’Il leur a donnée.
La reconnaissance est un thème fondamental dans notre relation avec Achem. Dans nos vies, nous sommes souvent préoccupés par ce que nous n’avons pas, oubliant de reconnaître et d’apprécier ce que nous avons déjà. Les Bikurim nous rappellent l’importance de la gratitude envers Achem pour tous les bienfaits qu’Il nous a accordés. Le Rabbi de Loubavitch souligne que cette gratitude doit être exprimée non seulement en paroles, mais aussi en actions. Dans le cas des Bikurim, les fruits sont apportés au Temple, symbolisant la reconnaissance concrète d’Achem comme source de toute bénédiction.
Mais il y a une autre leçon importante dans cette Parasha. Elle contient également la liste détaillée des malédictions terribles qui s’abattront sur le peuple d’Israël s’ils ne respectent pas les commandements d’Achem. Ces versets font froid dans le dos, mais le Rabbi de Loubavitch nous enseigne qu’ils ne doivent pas être compris littéralement. Au lieu de cela, ils sont un appel à l’action, un rappel de la responsabilité que nous avons envers Achem et nos semblables.
Le Rabbi explique que ces malédictions sont en réalité des déguisements pour des bénédictions. Parfois, nous avons besoin de difficultés et de défis pour nous pousser à grandir et à réaliser notre potentiel. Comme le dit le verset dans les Proverbes (27:6) : « Les blessures infligées par un ami sont fidèles ». Parfois, c’est à travers les défis que nous rencontrons que nous trouvons notre chemin vers Achem.
Alors, que pouvons-nous tirer de tout cela pour notre vie quotidienne ? Tout d’abord, la gratitude. Nous devons constamment remercier Achem pour toutes les bénédictions que nous avons dans notre vie. Mais il ne suffit pas de dire merci, nous devons montrer notre gratitude par nos actions. Donner de la Tsedaka, aider les autres, étudier la Torah sont autant de façons de montrer notre reconnaissance à Achem.
Ensuite, ne jamais perdre espoir, même face aux difficultés. Les défis que nous rencontrons dans la vie ne sont pas des malédictions, mais des opportunités pour grandir et nous rapprocher d’Achem. C’est une leçon que nous pouvons tous appliquer dans notre vie quotidienne.
En conclusion, je vous encourage tous à prendre un moment pour réfléchir à ces enseignements. Comment pouvez-vous montrer votre gratitude à Achem ? Quels défis rencontrez-vous et comment pouvez-vous les transformer en opportunités de croissance ? Je vous invite à partager ces réflexions avec vos proches et à diffuser la lumière de la Torah dans votre entourage.
Shalom à tous et que la paix soit avec vous jusqu’à notre prochaine rencontre.