Chers amis,
Bienvenue à notre étude de la Parasha de cette semaine, Vaetchanan. Comme l’a enseigné le Rabbi de Loubavitch, chaque Parasha n’est pas seulement une histoire ancienne, mais une leçon vivante pour notre vie quotidienne.
Dans Parashat Vaetchanan, Moshe continue de rappeler au peuple juif les événements et les lois qui les ont conduits à ce moment précis, à la frontière de la Terre Promise. Moshe supplie Achem de lui permettre d’entrer en Terre d’Israël, mais Achem refuse. Pourquoi ? Parce que Moshe, malgré toute sa grandeur, est l’incarnation de la Torah telle qu’elle est dans l’exil. C’est Josué, son disciple, qui mènera le peuple en Terre Sainte, symbolisant une nouvelle ère de réalisation de la Torah.
C’est ici que nous trouvons notre premier enseignement. Comme l’a souligné le Rabbi, nous devons tous aspirer à devenir des « Josué », des leaders qui guident les autres vers une plus grande réalisation spirituelle. Nous ne devons pas nous contenter de notre niveau actuel de connaissance et de pratique de la Torah, mais chercher constamment à grandir et à aider les autres à grandir avec nous.
Dans cette Parasha, nous trouvons également les Dix Commandements et le Shema, l’énoncé fondamental de la foi juive. Le Rabbi a souligné que ces textes sont plus que de simples commandements ; ils sont la base même de notre relation avec Achem. Le Shema nous appelle à aimer Achem « de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force ». C’est un appel à un dévouement total à Achem, à faire de notre relation avec Lui la priorité absolue de notre vie.
Cet enseignement est particulièrement pertinent dans notre monde moderne, où nous sommes constamment distraits par des choses matérielles. Le Rabbi nous encourage à faire de notre relation avec Achem une priorité, même au milieu des défis de la vie quotidienne.
Enfin, Moshe rappelle au peuple juif les conséquences de l’abandon de la Torah. Il leur avertit que s’ils abandonnent la Torah, ils seront exilés de leur terre et dispersés parmi les nations. Mais il leur donne également un message d’espoir : même dans l’exil, s’ils cherchent Achem, ils Le trouveront.
C’est une leçon puissante pour nous tous. Même dans les moments les plus sombres, si nous cherchons Achem, nous Le trouverons. Comme l’a dit le Rabbi, « l’exil est une maladie, et la Torah est le remède ». Même dans les moments les plus difficiles, la Torah est notre guide et notre réconfort.
En conclusion, Parashat Vaetchanan nous offre des leçons précieuses pour notre vie quotidienne. Elle nous rappelle l’importance de chercher constamment à grandir dans notre relation avec Achem, de faire de cette relation une priorité, et de chercher Achem même dans les moments les plus difficiles.
Que nous puissions tous intégrer ces leçons dans notre vie, et ainsi aider à apporter la lumière de la Torah dans notre monde. Et que, comme le dit la Parasha, notre recherche sincère d’Achem nous mène finalement à la fin de l’exil et à la réalisation complète de la Torah dans le monde entier, avec la venue de Machia’h, très bientôt. Amen.