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Chères amies,

Alors que nous plongeons dans la lecture de la Parashat Vayetzei cette semaine, nous découvrons une histoire fascinante, remplie de leçons qui nous parlent personnellement. C’est l’histoire de Yaakov, qui quitte sa maison et s’embarque dans un voyage rempli de défis et de difficultés, mais aussi d’opportunités de croissance et de découverte spirituelle.

De la même manière, nous aussi, femmes juives, sommes en voyage. Nous naviguons dans le monde, équilibrant nos responsabilités familiales, professionnelles et communautaires, tout en cherchant à nous connecter de manière plus profonde avec Achem et notre identité juive.

Dans la Parashat Vayetzei, Yaakov a un rêve où il voit une échelle s’élever vers le ciel, avec des anges montant et descendant. Le Rabbi de Loubavitch interprète ce rêve de manière magnifique. L’échelle représente notre vie. Les anges qui montent et descendent symbolisent les hauts et les bas que nous rencontrons tous. Parfois, nous nous sentons proches d’Achem, en pleine ascension. D’autres fois, nous nous sentons loin, en pleine descente.

Mais voici la beauté de cette image : l’échelle est ancrée sur terre, et pourtant, elle atteint le ciel. Cela nous enseigne que peu importe où nous en sommes dans notre voyage, nous avons toujours la possibilité de nous élever, d’atteindre de nouveaux sommets dans notre relation avec Achem.

Il y a une anecdote familiale que j’aime raconter. Ma grand-mère, une femme d’une force spirituelle incroyable, se retrouvait souvent seule à la maison avec ses enfants pendant que mon grand-père était en voyage d’affaires. Elle avait pour habitude de dire : « Je ne suis jamais seule. Achem est avec moi. » Elle avait cette capacité de voir le divin dans les moments les plus quotidiens, de sanctifier le profane. Elle était, à sa manière, comme Yaakov, qui trouve Achem même dans le désert, loin de chez lui.

Alors, comment pouvons-nous, en tant que femmes juives, nous élever et renforcer notre relation avec Achem ? En embrassant notre rôle unique dans le foyer et la communauté. Dans le judaïsme, la femme est appelée « akeret habayit », le pilier de la maison. Notre influence spirituelle est immense. Que ce soit en allumant les bougies du Chabbat, en préparant des repas casher, ou en éduquant nos enfants dans la voie de la Torah, nous avons le pouvoir d’infuser notre environnement avec la sainteté.

Et ce n’est pas tout. Nous avons aussi un rôle crucial à jouer dans la communauté. Nous pouvons organiser des études de Torah pour les femmes, participer à des œuvres de charité, soutenir nos amis et voisins dans le besoin. En faisant cela, nous devenons des phares de lumière, éclairant le monde avec la chaleur de la Torah et de la Hassidout.

Chères amies, la Parashat Vayetzei est un rappel que notre voyage spirituel est une échelle. Il y aura des moments de montée, des moments de descente. Mais souvenez-vous toujours : l’échelle est ancrée sur terre et atteint le ciel. Quelle que soit la situation, nous avons la capacité de nous élever, de nous connecter avec Achem, et de transformer notre environnement en un lieu de sainteté.

Puissions-nous toutes continuer à grandir et à briller dans notre voyage spirituel, en inspirant ceux qui nous entourent avec notre dévouement et notre amour pour la Torah et Achem.

Shabbat Shalom.

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