Chères amies,
Aujourd’hui, nous allons explorer ensemble la beauté de la Parashat Vayetzei. Cette parasha, comme chaque portion de la Torah, est un miroir de nos vies, une source inépuisable d’inspiration et de guidance. Alors, plongeons ensemble dans ses enseignements.
La Parashat Vayetzei débute avec l’image de Yaakov, seul dans le désert, la tête reposant sur une pierre. Une situation qui pourrait sembler décourageante. Cependant, c’est précisément dans ce moment d’isolement et de vulnérabilité que Yaakov a son rêve le plus célèbre, celui de l’échelle s’élevant vers les cieux.
Cela nous rappelle que même dans les moments de solitude et de désespoir, Achem est avec nous. Comme le disait le Rabbi de Loubavitch, « Il n’y a pas de place dépourvue de lui ». Achem est toujours là, attendant que nous levions les yeux, que nous cherchions Son visage. Notre foi peut s’élever de l’obscurité, comme une échelle vers le ciel.
Plus tard dans la parasha, Yaakov rencontre Rachel et tombe immédiatement amoureux d’elle. Il travaille pendant sept longues années pour pouvoir l’épouser, mais à la fin de ces années, il est trompé et se retrouve marié à Léa. Cela peut sembler être une grande injustice, mais en regardant de plus près, nous voyons que de cette situation difficile naissent les douze tribus d’Israël. Encore une fois, même dans les moments de déception et de douleur, Achem a un plan plus grand pour nous.
Comme femmes juives, nous avons un rôle unique et irremplaçable à jouer dans le grand plan de Achem. Le Rabbi de Loubavitch nous a souvent rappelé que nous sommes les gardiennes de la foi dans nos foyers. Nos actions, nos paroles, notre foi, peuvent changer le monde. Comme Rachel et Léa, nous avons la capacité de donner naissance à une nouvelle génération de juifs dévoués.
Je me souviens d’une histoire que ma grand-mère me racontait souvent. Dans son shtetl en Europe de l’Est, chaque vendredi, les femmes se réunissaient pour préparer le Chabbat. Elles cuisinaient ensemble, préparaient les chandelles de Chabbat et priaient ensemble. Malgré la pauvreté et les difficultés, elles trouvaient toujours une raison de sourire, de chanter et de remercier Achem. Je crois que c’est cette foi, cette résilience, qui a permis à notre peuple de survivre et de prospérer.
Chères amies, nous vivons dans un monde plein de défis. Mais comme Yaakov, comme Rachel et Léa, nous avons la capacité de transformer ces défis en opportunités pour grandir et nous rapprocher de Achem. Chaque épreuve est une échelle vers le ciel, chaque déception est une occasion de renforcer notre foi.
N’oublions jamais que nous sommes les filles de Rachel et Léa. Nous avons hérité de leur force, de leur foi et de leur amour pour Achem. Comme elles, nous avons la capacité de construire des maisons remplies de lumière, de Torah et de Hassidout.
Alors, chères amies, alors que nous étudions la Parashat Vayetzei cette semaine, souvenons-nous que même dans les moments les plus difficiles, Achem est avec nous. Il nous guide, Il nous soutient, Il croit en nous. Et avec Sa bénédiction, nous pouvons transformer notre monde en un lieu de lumière, d’amour et de sainteté.
Que cette étude de la Torah nous apporte toutes des bénédictions, de la joie et de l’inspiration. Que notre amour pour Achem et pour la Torah continue de croître chaque jour. Et que nous soyons méritoires de voir la venue du Machia’h, très bientôt et de nos jours. Amen.
