Chères amies,
Je suis ravie de partager avec vous aujourd’hui la lumière et la sagesse de la Parashat Vayeilech. Dans cette Parasha, nous voyons notre cher Moshe, à la fin de sa vie, prêt à passer le flambeau spirituel à Yehoshua. Même à ce stade, il continue à servir Achem avec une détermination sans faille. Il y a beaucoup à apprendre de cette Parasha, mais je voudrais me concentrer sur une leçon particulière qui résonne profondément dans le cœur de chaque femme juive.
Dans Vayeilech, Moshe dit aux enfants d’Israël : « Je suis âgé de 120 ans aujourd’hui, je ne peux plus sortir et entrer ». Les sages nous apprennent que « sortir et entrer » fait référence à la capacité de Moshe à débattre avec les sages du Sanhédrin. Pourtant, malgré la perte de cette capacité, Moshe n’a jamais cessé de servir Achem. Il a continué à enseigner, à guider et à inspirer le peuple juif jusqu’à son dernier souffle.
Cet enseignement nous rappelle que chaque moment de notre vie est une opportunité pour servir Achem. Que nous soyons jeunes ou plus âgées, en pleine santé ou confrontées à des défis, nous avons toutes un rôle unique à jouer dans ce monde, un service divin qui n’appartient qu’à nous. Comme Moshe, nous pouvons continuer à « sortir et entrer », à apprendre, à grandir et à contribuer à la communauté juive, quelles que soient les circonstances de notre vie.
Le Rabbi de Loubavitch nous enseigne que chaque juif est une lampe d’Achem. Notre travail est d’allumer cette lampe et de la faire briller le plus possible. Chaque acte de bonté, chaque mot de prière, chaque mitsvah que nous accomplissons, est une étincelle de lumière que nous ajoutons au monde. Et plus nous ajoutons de lumière, plus nous rapprochons le monde de son but ultime, l’ère de la Rédemption Messianique.
En tant que femmes juives, nous avons un rôle unique à jouer dans ce processus. Le Talmud nous dit que c’est grâce au mérite des femmes justes que les enfants d’Israël ont été libérés d’Égypte, et c’est également grâce au mérite des femmes que nous serons libérés de notre exil actuel. Notre foi, notre détermination, notre amour pour Achem et pour notre peuple, sont des forces incroyablement puissantes qui peuvent transformer le monde.
Je me souviens d’une histoire que ma grand-mère me racontait souvent. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle vivait en Europe de l’Est et les temps étaient durs. Mais chaque vendredi, elle prenait le temps de nettoyer sa petite maison et de préparer le Shabbat avec tout l’amour et le soin qu’elle pouvait rassembler. Malgré la peur et l’incertitude, elle illuminait sa maison avec la lumière de Shabbat. Aujourd’hui, je continue cette tradition avec ma propre famille. Chaque vendredi, en allumant les bougies de Shabbat, je pense à ma grand-mère et je me rappelle la force de sa foi.
Chères amies, à l’approche de Yom Kippour, prenons un moment pour réfléchir à notre propre lumière et à la manière dont nous pouvons la faire briller encore plus fort. Que pouvons-nous faire pour ajouter plus de sainteté, plus de bonté et plus de beauté à ce monde ? Comment pouvons-nous utiliser notre lumière pour créer une maison chaleureuse et accueillante pour Achem ?
En conclusion, rappelons-nous que peu importe les défis que nous rencontrons, nous avons toujours la capacité d' »entrer et de sortir », de grandir et de contribuer à notre manière unique. Comme Moshe dans la Parashat Vayeilech, nous avons la capacité de servir Achem avec amour et dévouement, quelles que soient les circonstances de notre vie.
Que notre apprentissage et nos actions méritent d’amener la Rédemption finale, et puissions-nous tous être inscrits et scellés pour une bonne année, remplie de bénédictions, de joie et de paix.
Amen.