Chères sœurs,
Il y a une certaine douceur et chaleur qui accompagne chaque semaine l’étude de la parasha. C’est comme si nous étions conviées à une réunion intime avec Achem, où Il nous dévoile des secrets et des conseils pour traverser notre semaine et notre vie. La Parashat Re’eh de cette semaine n’est pas différente.
Re’eh, qui signifie « regarde », commence avec Achem nous commandant de « voir » les bénédictions et les malédictions qui peuvent découler de nos actions. Il est intéressant de noter que Achem utilise le singulier pour « regarde » mais le pluriel pour « devant vous ». Cela nous enseigne que chaque femme a la responsabilité individuelle de « voir », de reconnaître et de comprendre les conséquences de ses actions non seulement pour elle-même, mais aussi pour sa famille et sa communauté.
C’est une leçon puissante, surtout pour nous, les femmes juives. Nous sommes les gardiennes de nos foyers, les gardiennes des âmes qui nous ont été confiées. Et cette parasha renforce l’idée que chaque action compte, chaque choix a des conséquences, et chaque geste, aussi minime soit-il, a un impact sur notre environnement.
Le Rabbi de Loubavitch, dont les enseignements éclairent notre chemin, nous rappelle constamment que chaque femme juive est une Reine. Une Reine qui a le pouvoir de transformer son foyer en un sanctuaire pour Achem. Et comment le fait-elle ? En choisissant consciemment la bénédiction, en choisissant consciemment de faire entrer la lumière de Achem dans sa maison.
Je me souviens d’une histoire que ma grand-mère me racontait souvent. Elle était une femme simple, une femme de foi. Chaque vendredi, elle préparait le Shabbat avec un amour et une dévotion indescriptibles. Elle disait toujours : « Je ne prépare pas seulement de la nourriture. Je prépare une place pour Achem dans notre maison. » Chaque pépite de challah, chaque cuillère de soupe de poulet, était infusée de cette intention. Et je peux vous assurer que l’on pouvait le goûter !
La Parashat Re’eh nous invite à faire de même. A voir la bénédiction dans chaque acte de notre vie quotidienne. A comprendre que chaque moment est une opportunité pour inviter Achem dans notre vie. Et à travers cela, nous transformons non seulement notre maison, mais aussi notre communauté.
Re’eh nous rappelle également l’importance de la tsedaka, de l’aide aux nécessiteux. Là encore, nous, les femmes, avons un rôle crucial à jouer. Nous avons le pouvoir de donner avec amour, de donner avec compassion, de donner avec dignité. Et en faisant cela, nous apportons la bénédiction à nos familles et à nos communautés.
Chères sœurs, cette semaine, je vous invite à « voir ». A voir la bénédiction dans chaque moment, à voir la lumière d’Achem dans chaque acte. Et à travers cela, puissions-nous transformer nos maisons, nos communautés et, finalement, le monde entier.
Que le Shabbat qui arrive soit rempli de lumière, de joie et de bénédiction. Et que nous méritons de voir la venue du Machia’h très bientôt.
Avec tout mon amour,
[Votre nom]
