Chères sœurs,
Je vous souhaite la bienvenue à ce cours spécial sur la Parashat Ki Tavo. Cette semaine, nous abordons un passage qui peut renforcer notre foi, notre rôle spirituel et notre cœur en tant que femmes juives, dans notre foyer et notre communauté.
La Parashat Ki Tavo commence avec une scène où les Bnei Israël sont commandés d’apporter les premiers fruits du pays à Achem. Imaginons cette scène, une femme se tenant dans son champ, cueillant avec soin le premier fruit mûr de la saison. Elle le regarde, ressentant une gratitude profonde pour le don de la nature et pour la bénédiction de la terre. Elle l’emporte au Temple, le présente au Cohen, et exprime son appréciation à Achem pour toutes les bénédictions qu’elle a reçues.
La leçon ici est claire : nous, femmes juives, avons le pouvoir de sanctifier le quotidien, de transformer le banal en sacré. Que ce soit en cuisinant un repas pour notre famille, en allumant les bougies du Chabbat, ou en donnant de la tsedaka, nous avons la possibilité d’apporter de la sainteté dans notre maison et de la partager avec ceux qui nous entourent.
La Parasha continue avec Moshe qui rappelle au peuple d’Israël les bénédictions qui seront conférées s’ils suivent les commandements d’Achem, ainsi que les malédictions s’ils les transgressent. C’est une partie difficile à lire, mais nous pouvons en tirer une leçon importante.
Le Rabbi de Loubavitch nous rappelle que ces passages ne sont pas destinés à nous effrayer, mais à nous rappeler que nos actions ont des conséquences. Chaque petite mitsva que nous accomplissons, chaque moment de bonté que nous partageons, chaque fois que nous choisissons de faire ce qui est juste, nous rapproche d’une vie plus bénie.
Je me souviens d’une fois où j’étais très occupée, préparant la maison pour le Chabbat. J’avais mille choses à faire et je me sentais débordée. Mais alors, j’ai repensé à la Parasha de cette semaine. J’ai pris une profonde inspiration, j’ai allumé les bougies du Chabbat et j’ai prié. J’ai ressenti un sentiment de paix et de tranquillité, en me rappelant que chaque petite chose que je fais pour ma famille, pour ma communauté, est une mitsva, une bénédiction.
C’est là que réside notre force en tant que femmes juives. Nous avons le don de pouvoir transformer notre foyer en un lieu de sainteté, d’amour et de lumière. Nous avons la capacité de faire de notre quotidien un acte de dévotion à Achem.
Lorsque nous accomplissons nos mitsvot avec amour et dévotion, nous ne faisons pas que sanctifier notre propre vie. Nous créons une lumière qui brille au-delà de nos maisons, illuminant notre communauté et le monde entier.
Alors, à mesure que nous avançons dans cette semaine et que nous lisons la Parashat Ki Tavo, gardons cela à l’esprit. Se rappeler que chaque mitsva que nous faisons, chaque acte de bonté que nous partageons, est une bénédiction. Une bénédiction qui nous rapproche d’Achem, qui renforce notre foi et qui illumine le monde autour de nous.
Je vous souhaite à toutes un Chabbat Shalom, rempli de lumière, de bénédictions et de joie.
