Chères amies,
Je suis ravie de partager avec vous aujourd’hui la lumière de la Parashat Ki Tavo. Comme vous le savez, chaque Parasha nous offre des enseignements précieux pour notre vie quotidienne. Et cette semaine ne fait pas exception.
Parashat Ki Tavo commence avec le commandement de la bikurim, les premiers fruits. Quand les Israélites entraient en terre promise et récoltaient leurs premiers fruits, ils étaient tenus de les apporter au Temple et de les offrir à Achem, en reconnaissance pour toutes les bénédictions reçues. Imaginez l’émotion de tenir entre vos mains ces fruits, symboles de la terre généreuse que Achem a donné à votre peuple. C’est une leçon de gratitude. Mais, au-delà de cela, c’est aussi une leçon d’humilité et de reconnaissance du rôle d’Achem dans nos succès.
Dans nos vies, combien de fois avons-nous récolté les fruits de notre travail, de nos efforts, sans prendre un moment pour reconnaître la main d’Achem dans notre succès ? Nous sommes souvent si pris dans le rythme effréné de la vie, si concentrés sur nos objectifs, que nous oublions de lever les yeux et de dire simplement « Merci » à Achem pour toutes Ses bénédictions. Comme nos ancêtres dans le Temple, nous devrions constamment apporter nos « premiers fruits », nos réussites et nos joies, devant Achem, en reconnaissance de Sa présence constante dans nos vies.
Le Rabbi de Loubavitch soulignait souvent l’importance de la femme dans le foyer juif. Il nous rappelait que la femme est « la fondation de la maison », celle qui instaure l’atmosphère spirituelle et morale. Alors, comment la Parashat Ki Tavo peut-elle nous aider à renforcer notre rôle ?
Regardons un autre aspect de cette Parasha : le commandement de la confession des dîmes. Tous les trois ans, les Israélites devaient faire une confession spéciale, affirmant qu’ils avaient scrupuleusement observé le commandement de la dîme. Ici, la Torah nous rappelle l’importance de l’honnêteté et de l’intégrité, même dans les domaines qui pourraient facilement échapper à l’œil public. Les Israélites étaient tenus de faire cette confession, non devant leurs pairs, mais devant Achem Seul. C’est une belle leçon de responsabilité et de respect des commandements d’Achem, même quand personne ne nous regarde.
En tant que femmes, nous avons souvent des tâches « invisibles ». Nous veillons sur nos familles, nous prenons soin de nos maisons, nous accomplissons des actes de bonté que personne d’autre ne voit. Et parfois, nous pourrions nous sentir sous-estimées. La Parasha de cette semaine nous dit : « Ne t’inquiète pas, Achem voit tout ce que tu fais ». Et comme les Israélites confessaient leur honnêteté en matière de dîme, nous aussi, nous devrions être fières de notre travail, sachant qu’Achem voit et apprécie chacun de nos efforts.
Chères amies, la Parashat Ki Tavo nous offre une belle leçon de gratitude, d’humilité et de responsabilité. Elle nous rappelle que tout ce que nous avons vient d’Achem, et que nous devrions constamment Lui exprimer notre gratitude. Elle nous enseigne l’importance de l’intégrité et de l’honnêteté, même dans les tâches les plus « invisibles ». Et surtout, elle nous rappelle que nous, les femmes, sommes les gardiennes de la flamme de notre foyer juif, et que notre travail est toujours vu et apprécié par Achem.
Que cette semaine soit remplie de bénédictions et de joie, et que nous puissions toutes nous rapprocher un peu plus d’Achem et renforcer notre foi et notre rôle spirituel.
Shabbat Shalom!