Chères amies,
Que la paix, la joie et l’énergie de la Torah remplissent vos cœurs alors que nous nous plongeons ensemble dans la Parashat Vayera. Cette semaine, nous explorons des trésors de sagesse qui résonnent profondément avec nos expériences en tant que femmes juives ; des leçons qui peuvent éclairer nos vies, nos foyers et nos communautés.
Dans Vayera, Achem apparaît à Avraham alors qu’il est assis à l’entrée de sa tente pendant la chaleur du jour. Avraham, malgré sa convalescence après sa circoncision, se précipite pour accueillir trois voyageurs qui passent. À travers cet acte de générosité et d’hospitalité, nous voyons le fondement de la chesed (la bonté) qui est au cœur du peuple juif.
En tant que femmes juives, nous sommes souvent les gardiennes de la chesed dans nos maisons. Combien de fois avons-nous mis de côté notre propre confort pour aider les autres? Que ce soit en préparant un repas pour un voisin malade, en veillant tard pour aider nos enfants avec leurs devoirs, ou en accueillant des invités pour Shabbat, nous continuons la tradition d’Avraham de chesed. Le Rabbi de Loubavitch nous enseigne que chaque acte de bonté diffuse la lumière d’Achem dans le monde, transformant nos maisons en mikdash me’at, un petit sanctuaire.
La Parashat Vayera présente aussi l’épreuve d’Avraham lorsque Achem lui demande de sacrifier son fils bien-aimé, Yitzchak. Il s’agit d’un acte d’une immense foi. Le Rabbi nous rappelle que, tout comme Avraham, nous sommes aussi appelées à avoir une foi inébranlable. Cela ne signifie pas que nous devons faire des sacrifices aussi dramatiques, mais plutôt que nous pouvons trouver des moyens de montrer notre foi dans notre vie quotidienne. Parfois, cela peut signifier faire preuve de patience et de compréhension envers nos enfants quand ils sont difficiles, ou maintenir notre calme face à des défis.
La Torah nous offre ici une autre leçon précieuse. Après avoir reçu l’ordre d’Achem, Avraham se lève « tôt le matin » pour accomplir la volonté divine. Cette action révèle un élan d’enthousiasme et d’empressement. Combien de fois avons-nous repoussé une mitzvah parce que nous étions trop occupées ou trop fatiguées ? Le Rabbi nous encourage à suivre l’exemple d’Avraham et à accomplir les mitzvot avec joie et zèle.
Enfin, la Parashat Vayera se termine par la naissance de Rivka, matriarche du peuple juif. Rivka, comme nous toutes, possède une force intérieure et une détermination qui lui permettent de traverser des moments difficiles. Quand nous nous sentons submergées par les défis de la vie, rappelons-nous notre héritage. Nous sommes les filles de Rivka. Nous avons en nous sa force, sa foi et son courage.
En conclusion, la Parashat Vayera nous rappelle de pratiquer la chesed, d’avoir une foi inébranlable, d’accomplir avec enthousiasme les mitzvot et de puiser dans notre force intérieure. Puissions-nous toutes être bénies avec la lumière, l’élévation et la connexion spirituelle que ces enseignements peuvent apporter dans nos vies.
Que la joie de la Torah vous accompagne toute la semaine, et que vous soyez bénies dans toutes vos entreprises. Shabbat Shalom !
