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Chères sœurs,

Je suis honorée d’avoir cette opportunité de partager avec vous quelques réflexions sur notre Parasha de cette semaine, Shoftim.

Shoftim signifie « juges » en hébreu. Dans cette Parasha, Achem commande à Moshe d’instruire les enfants d’Israël à établir des juges et des officiers à toutes leurs portes, dans toutes leurs villes. Le message fondamental est clair : la justice est une valeur primordiale qui doit imprégner chaque aspect de notre société et de nos vies individuelles. Mais comment appliquer cette leçon dans notre quotidien, en tant que femmes juives ?

Le Talmud nous enseigne que chaque personne est un monde en soi. Ainsi, chaque femme juive est comme une petite ville, avec ses propres « portes » et « officiers ». Nos « portes » sont nos sens par lesquels nous interagissons avec le monde, et nos « officiers » sont nos pensées et nos sentiments qui guident ces interactions. Achem nous demande de placer des juges à nos propres portes, pour veiller à ce que nos paroles, nos actions et même nos pensées soient justes et saintes.

En tant que femmes, nous avons un rôle unique et puissant dans la diffusion de cette justice. Nous sommes les gardiennes de nos foyers et celles qui donnent le ton à l’ambiance spirituelle de notre maison. Nous avons le pouvoir de transformer nos maisons en petits sanctuaires, où la présence d’Achem est ressentie et honorée.

Le Rabbi de Loubavitch nous a souvent rappelé l’importance de notre rôle en tant que femmes juives. Il nous a encouragé à prendre au sérieux notre responsabilité de faire régner la justice et la sainteté dans nos maisons, en allumant les bougies de Chabbat, en cuisinant des repas casher, en éduquant nos enfants dans la voie de la Torah et en faisant de notre maison un lieu d’accueil pour la communauté.

Je me souviens d’une histoire que ma grand-mère me racontait souvent. Pendant la Shoah, elle a été déportée dans un camp de concentration. Malgré l’horreur et la déshumanisation, elle et d’autres femmes juives ont réussi à se procurer clandestinement une petite ménorah et des bougies. Chaque soir de Hanoucca, elles risquaient leur vie pour allumer ces bougies, apportant une lumière sacrée dans l’obscurité. Ma grand-mère me disait qu’à ces moments-là, elles ressentaient la présence d’Achem plus fortement que jamais. Elles savaient qu’elles étaient ses partenaires dans la diffusion de la lumière et de la justice dans le monde.

Nous ne sommes pas confrontées aux mêmes défis que ma grand-mère, mais nous avons aussi notre part à faire. Chaque fois que nous posons un acte de bonté, que nous parlons avec douceur, que nous faisons preuve de patience, nous apportons de la justice dans le monde.

Alors, chères sœurs, laissons la Parasha Shoftim nous inspirer cette semaine. Plaçons des juges à nos portes. Faisons de nos maisons des sanctuaires d’amour, de lumière et de justice. En tant que femmes juives, nous avons le pouvoir de transformer le monde, un acte à la fois.

Que la lumière de la Torah illumine nos vies et nos foyers, et qu’Achem nous bénisse avec la paix, la santé et l’abondance dans tous les aspects de notre vie. Amen.

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