Chères amies,
Nous voici réunies autour de la Parashat Ha’azinu, une portion de la Torah riche en enseignements pour notre quotidien. Cette Parasha, chantée par Moshe, est comme un poème d’amour, un testament spirituel adressé à la nation juive.
Au coeur de Ha’azinu, Moshe décrit la relation entre Achem et le peuple juif comme celle d’un aigle qui enseigne à ses aiglons à voler. L’aigle, contrairement à d’autres oiseaux, porte ses aiglons sur ses ailes, et non dans ses serres. Pourquoi ? Parce que l’aigle vole plus haut que tout autre oiseau. Il craint seulement une flèche venant d’en bas, et préfère donc porter la menace plutôt que de laisser ses aiglons en danger.
Achem est comme cet aigle, il nous porte sur ses ailes, nous protégeant et nous guidant. Il nous enseigne à voler, mais reste toujours là pour nous rattraper si nous tombons.
Cette image a une résonance particulière pour nous, femmes juives. Nous portons nos enfants, nos familles, et souvent même nos communautés sur nos ailes. Nous avons l’immense responsabilité d’être les gardiennes de la foi et des traditions. Souvent, nous sommes celles qui transmettent à nos enfants l’amour pour la Torah et pour Achem. Nous sommes, à bien des égards, ces aigles.
Le Rabbi de Loubavitch nous enseigne que chaque juif est un « lamplighter », un allumeur de lampes. C’est notre mission d’éclairer le monde avec la lumière de la Torah et des mitzvot. En tant que femmes, notre rôle est encore plus crucial. Nous sommes souvent au coeur de la maison, et c’est à travers nous que la lumière de la Torah peut briller dans notre foyer et dans le monde.
La Parashat Ha’azinu nous rappelle que nous avons tous un rôle à jouer, une mission à accomplir. Peu importe nos luttes ou nos doutes, Achem est toujours là pour nous soutenir, comme l’aigle avec ses aiglons.
Je me souviens d’une histoire familiale qui illustre bien ce point. Ma grand-mère, une femme de grande foi, a dû traverser des épreuves difficile. Elle a perdu son mari jeune et a dû élever seule ses enfants dans un pays étranger. Pourtant, malgré ces épreuves, elle n’a jamais perdu sa foi. Elle nous a toujours dit : « Achem est notre aigle, il nous porte et nous soutient ».
Ainsi, en tant que femmes juives, nous avons un rôle essentiel à jouer. Nous devons nous rappeler que nous sommes soutenues par Achem, comme l’aigle soutient ses aiglons. Nous devons être fortes, pour nous-mêmes, pour nos familles et pour notre communauté.
La Parashat Ha’azinu est un chant, une symphonie qui parle de notre relation avec Achem. En écoutant ce chant, nous réalisons que nous avons une mission à accomplir dans ce monde. C’est à nous, femmes juives, de porter cette lumière et de faire briller la Torah dans nos vies.
Je vous souhaite à toutes une semaine remplie de lumière et de bénédiction. Que nous puissions tous ensemble, à l’image de l’aigle, nous soutenir les uns les autres et illuminer le monde avec la lumière de la Torah.