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Chères sœurs,

Alors que nous nous asseyons ensemble, autour de notre table de Shabbat, avec la douce lueur des bougies de Shabbat dans nos yeux, je vous invite à plonger avec moi dans la Parashat Noach. C’est une histoire que nous connaissons tous, une histoire de déluge et d’arche, de destruction et de renaissance.

Noach était un homme juste, un homme de foi qui a construit une arche sur la parole d’Achem. Il a enduré les moqueries et les railleries de ses contemporains, restant fidèle à sa mission et à sa foi. Et lorsque le déluge est venu, c’est lui et sa famille qui ont survécu, qui ont été les graines de notre monde d’aujourd’hui.

Quelle leçon pouvons-nous tirer de Noach et de son arche ? Chacune d’entre nous, dans sa propre vie, possède une « arche » – un espace sacré où nous pouvons nous réfugier des tumultes du monde extérieur. Cette arche peut être notre maison, notre famille, notre temps de prière quotidien. Elle peut être littérale ou métaphorique. Mais l’essentiel est qu’elle est un espace de sanctuaire, un endroit où nous pouvons nous connecter avec Achem et avec notre moi spirituel.

Une anecdote familiale me revient en mémoire. Une de mes tantes, une femme de grande foi et de dévotion, avait l’habitude de se lever tôt chaque matin pour prier. Avec six enfants à la maison, le matin était le seul moment où elle pouvait trouver un peu de tranquillité. Sa chambre était sa « arche », un lieu de paix et de prière. Et le reste de la journée, peu importe le chaos qui régnait, elle pouvait puiser dans la force qu’elle avait gagnée durant ces moments précieux.

Le Rabbi de Loubavitch nous enseigne que chaque femme juive est une « reine » dans sa maison, et son foyer est son « royaume ». De la même manière que Noach a construit son arche, nous avons la responsabilité de construire nos maisons, de les remplir de sainteté et de lumière. Chaque bougie de Shabbat que nous allumons, chaque mot de Torah que nous enseignons à nos enfants, chaque mitsva que nous accomplissons, transforme notre maison en un sanctuaire, un lieu où Achem peut résider.

Mais Noach n’a pas seulement construit son arche pour lui et sa famille. Il l’a construite pour le monde entier. Il a invité chaque créature, chaque animal, à venir trouver un refuge dans son arche. De la même manière, nous avons la responsabilité d’ouvrir nos maisons et nos cœurs à ceux qui en ont besoin. Chaque acte de bonté, chaque mot de soutien, chaque geste de générosité, contribue à construire un monde plus aimant et plus bienveillant.

La Parashat Noach nous rappelle aussi que même dans les moments les plus sombres, il y a toujours de l’espoir. Noach a envoyé un corbeau, puis une colombe pour voir si les eaux avaient diminué. La colombe est revenue avec une branche d’olivier fraîche dans son bec, un signe que la vie recommençait. Chères sœurs, peu importe les défis que nous rencontrons, n’oublions jamais que nous avons le pouvoir de recommencer, de créer de la beauté et de la lumière dans nos vies.

Alors que nous lisons la Parashat Noach cette semaine, je vous invite à réfléchir à votre propre « arche ». Quels sont les espaces sacrés de votre vie ? Comment pouvez-vous les remplir de plus de lumière, de plus de sainteté ? Comment pouvez-vous ouvrir votre arche à ceux qui en ont besoin ?

Que la lumière de la Torah et l’inspiration de Noach nous guide et nous fortifie dans notre mission sacrée. Et puissions-nous toutes être bénies avec la joie, la paix et l’amour dans nos maisons et nos cœurs.

Shabbat Shalom, mes chères sœurs.

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