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Chères sœurs,

Nous nous retrouvons aujourd’hui pour explorer ensemble la Parasha Ha’azinu, une parasha qui brille de vérités profondes et de leçons de vie précieuses. Comme toujours, notre étude de la Torah n’est pas une simple analyse intellectuelle, mais une exploration de notre âme et de notre rôle dans ce monde.

La Parasha Ha’azinu est un chant – un poème prophétique que Moshe a partagé avec le peuple d’Israël à la veille de son décès. Il contient des avertissements, des promesses et des conseils, mais surtout, il est un chant d’amour et de dévotion entre Achem et son peuple.

Nous, les femmes, nous comprenons le pouvoir de la chanson. Combien de fois avons-nous berçé nos enfants avec des mélodies douces, apaisé leurs peurs avec une chanson, ou exprimé notre joie avec un chant spontané ? Une chanson a le pouvoir de toucher le cœur, de traverser les barrières et de créer des liens profonds. C’est le langage de l’âme.

Le Rabbi de Loubavitch nous enseigne qu’en tant que femmes juives, nous avons un rôle unique et sacré à jouer. Nous sommes les gardiennes de la foi dans nos foyers et nos communautés. Nous avons le pouvoir d’inspirer, d’élever et de transformer. Et une grande partie de ce pouvoir, nous le tenons par notre capacité à chanter – non seulement avec nos voix, mais avec nos actions, nos attitudes et nos cœurs.

Dans Ha’azinu, Moshe chante à propos des hauts et des bas de la vie, des triomphes et des épreuves, des moments de connexion et des moments de distance. Et à travers tout cela, il chante l’amour inconditionnel d’Achem pour son peuple. C’est une leçon pour nous tous. Dans nos propres vies, nous rencontrons aussi des triomphes et des épreuves, des moments de connexion et des moments de distance. Mais à travers tout cela, nous avons la capacité de chanter – de voir la main d’Achem dans notre vie, de sentir son amour et sa présence, et de partager cette chanson avec ceux qui nous entourent.

Je me souviens encore de ma grand-mère, une femme d’une grande foi, qui avait l’habitude de chanter pendant qu’elle préparait le Shabbat. Sa voix n’était pas particulièrement méloashemse, et elle ne connaissait que quelques chansons, mais elle chantait avec son âme. Et chaque fois qu’elle chantait, je sentais la présence d’Achem dans la maison. C’était sa façon de transformer un acte ordinaire en un acte de sainteté.

C’est le pouvoir que nous avons en tant que femmes juives. Nous avons la capacité de transformer le monde qui nous entoure avec notre foi, notre amour et notre chanson. La Parasha Ha’azinu nous rappelle cette vérité et nous encourage à l’embrasser.

Alors, mes chères sœurs, je vous invite à emporter ce message avec vous. Chantez votre propre chanson – avec vos paroles, vos actions et vos cœurs. Transformez les moments ordinaires en moments de sainteté. Et rappelez-vous, peu importe les défis que vous rencontrez, l’amour d’Achem pour vous est inconditionnel et éternel.

Que nous soyons toutes bénies avec une semaine de joie, de croissance spirituelle et de connexion profonde avec Achem et nos proches. Et puissions-nous toutes trouver notre propre chanson, et la partager avec le monde.

Shabbat Shalom!

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