Chères amies,
Alors que nous nous asseyons pour discuter de la Parashat Balak cette semaine, j’aimerais partager avec vous une histoire de ma grand-mère. Quand j’étais petite, elle me racontait souvent l’histoire de l’ânesse de Balaam. « L’ânesse de qui? » Je me souviens avoir demandé. Balaam, m’a-t-elle expliqué, était un prophète de la Parashat Balak, et son âne avait joué un rôle crucial dans l’histoire. Je n’ai jamais oublié cette histoire, et aujourd’hui, je suis ravie de pouvoir la partager avec vous.
Dans Parashat Balak, Balak, le roi de Moab, craint le peuple juif. Il envoie Balaam pour les maudire. Cependant, en route pour accomplir cette tâche, l’ânesse de Balaam voit un ange d’Achem que Balaam lui-même ne peut pas voir. L’histoire de l’ânesse nous enseigne une leçon importante : parfois, ceux que nous considérons comme inférieurs à nous peuvent percevoir ce que nous ne pouvons pas.
Comme femmes juives, nous avons souvent des responsabilités quotidiennes qui peuvent sembler banales ou même insignifiantes. Nous cuisinons, nous nettoyons, nous nous occupons de nos enfants. Mais comme l’ânesse de Balaam, nous avons la capacité de voir au-delà de l’ordinaire. Le Rabbi de Loubavitch nous enseigne que chaque femme juive est un pilier de son foyer. Nous avons le pouvoir de sanctifier notre maison et de la transformer en un lieu de spiritualité et de sainteté. Chaque acte que nous accomplissons, aussi petit soit-il, peut être infusé de signification et de sainteté.
Dans notre vie quotidienne, nous pouvons parfois nous sentir dépassées ou sous-estimées. Mais rappelez-vous l’ânesse de Balaam. Rappelez-vous que même les tâches les plus banales peuvent être sanctifiées. Rappelez-vous que vous avez le pouvoir de transformer votre maison et votre communauté en un lieu de spiritualité et de sainteté.
La Parashat Balak nous enseigne également l’importance de la bénédiction. Bien que Balak ait voulu que Balaam maudisse le peuple juif, à la fin, Balaam les a bénis. Cela nous rappelle le pouvoir de nos paroles. En tant que femmes juives, nous avons le pouvoir non seulement de bénir notre famille, mais aussi notre communauté. Nous pouvons utiliser nos paroles pour encourager, pour inspirer et pour élever ceux qui nous entourent.
Alors que nous continuons notre voyage à travers le livre des Nombres, je vous invite à réfléchir à votre propre pouvoir. Comment pouvez-vous sanctifier votre maison et votre communauté? Comment pouvez-vous utiliser vos paroles pour bénir ceux qui vous entourent?
Enfin, je vous laisse avec une pensée du Rabbi de Loubavitch : « Ne sous-estimez jamais le pouvoir d’un acte de bonté ». Chaque acte de bonté que nous accomplissons, aussi petit soit-il, a le pouvoir de transformer le monde. Et c’est à nous, les femmes juives, de diriger ce changement.
Que nous soyons toutes bénies avec la force, la sagesse et la capacité de voir au-delà de l’ordinaire, d’infuser de la sainteté dans chaque aspect de notre vie, et de transformer notre monde avec des actes de bonté.
Shabbat Shalom, mes chères amies.