Shalom, mes chers amis. Aujourd’hui, nous allons plonger dans la richesse de la Parashat Re’eh.
Commençons par une question simple : Qu’est-ce que la vue ? Pourrions-nous dire que c’est simplement une fonction biologique, un mécanisme qui nous permet de percevoir notre environnement ? Dans Re’eh, Achem nous invite à considérer une perspective différente. Il nous dit : « Vois, je place devant vous aujourd’hui une bénédiction et une malédiction ». Il est intéressant de noter le choix du mot « voir ». Pourquoi Achem ne dit-il pas simplement « Je vous donne » ou « Je place devant vous » ? Pourquoi l’importance de « voir » ?
Selon le Rabbi de Loubavitch, c’est parce qu’Achem nous invite à utiliser notre vision d’une manière plus profonde, non pas simplement comme une fonction biologique, mais comme un outil spirituel. Il nous invite à « voir » les bénédictions et les malédictions, à « voir » les choix devant nous, et à reconnaître que nous avons le pouvoir de choisir notre chemin.
C’est une invitation à la conscience spirituelle. Nous sommes invités à voir non seulement avec nos yeux physiques, mais aussi avec nos yeux spirituels. À voir non seulement la surface des choses, mais aussi leur essence. À voir non seulement ce qui est devant nous, mais aussi ce qui est possible.
Et qu’est-ce que cela signifie dans notre vie quotidienne ? Cela signifie que nous devons toujours garder les yeux ouverts pour les opportunités de faire le bien, pour les occasions de faire une mitsva, pour les moments où nous pouvons apporter de la lumière dans le monde. Cela signifie aussi que nous devons être conscients des défis et des tentations qui se présentent à nous, et choisir consciemment le chemin de la bénédiction plutôt que celui de la malédiction.
C’est une leçon puissante pour nous tous. Nous avons tous des défis dans la vie. Nous avons tous des choix à faire. Et parfois, il est facile de se sentir dépassé. Mais Achem nous dit : « Vois ». Il nous rappelle que nous avons le pouvoir de choisir. Que nous avons le pouvoir de transformer notre réalité. Que nous avons le pouvoir de transformer le monde.
Et c’est là que réside une autre leçon profonde de cette Parasha. Achem nous dit : « Je place devant vous aujourd’hui une bénédiction et une malédiction ». Il ne dit pas « Je place devant vous hier » ou « Je place devant vous demain ». Il dit « aujourd’hui ». C’est un rappel que chaque jour est une nouvelle opportunité. Chaque jour est une chance de choisir à nouveau. Chaque jour est un nouveau départ.
Alors, mes chers amis, alors que nous continuons notre voyage à travers la Torah et la vie, gardons toujours cela à l’esprit. Gardons nos yeux ouverts. Soyons conscients. Choisissons la bénédiction. Et n’oublions jamais le pouvoir que nous avons de transformer le monde, un jour à la fois.
Que cette semaine soit remplie de bénédictions et de bonnes choses pour vous tous. Et que nous méritons tous de voir la venue de Machia’h très bientôt. Amen.