Chers amis,
Nous nous retrouvons aujourd’hui pour étudier ensemble la Parashat Chukat, une portion de la Torah riche en enseignements. Comme le Rabbi de Loubavitch aimait à le rappeler, chaque verset, chaque mot de la Torah a une signification profonde qui peut éclairer notre chemin dans la vie.
Le début de notre parasha décrit la loi du sacrifice de la vache rousse, une loi que le roi Salomon, le plus sage de tous les hommes, a qualifiée de « chukat hatorah », le décret de la Torah, car elle est au-delà de la compréhension humaine. Comment peut-on comprendre que le prêtre qui réalise le rituel de purification devient lui-même impur, alors qu’il purifie celui qui est impur ?
Le Rabbi de Loubavitch nous donne une clé pour comprendre cette loi. Il nous rappelle que dans notre relation avec Achem, il y a des choses qui dépassent notre compréhension. Nous ne devons pas nous laisser décourager par notre incapacité à comprendre certains aspects de la Torah. Au contraire, nous devons les accepter avec foi et confiance en Achem. C’est cela aussi, l’engagement envers la Torah : accepter que nous ne pouvons pas tout comprendre, tout contrôler. C’est une leçon d’humilité, un rappel que nous ne sommes pas le centre de l’univers, mais que nous faisons partie d’un Tout plus grand que nous.
La Parashat Chukat poursuit avec le récit de la mort de Miriam, la sœur de Moshe et Aaron. Après sa mort, le puits miraculeux qui fournissait de l’eau aux Enfants d’Israël disparut. C’est alors que le peuple commença à se plaindre, provoquant la colère d’Achem. Moshe, sur ordre d’Achem, frappa un rocher pour faire jaillir de l’eau.
Une fois encore, le Rabbi nous donne une belle interprétation de cet épisode. Il nous rappelle que l’eau est une métaphore de la Torah. Tout comme l’eau, la Torah est une source de vie, de rafraîchissement et de purification. Mais pour accéder à cette source, il faut parfois « frapper le rocher », c’est-à-dire faire preuve de persévérance et de détermination. Il ne faut pas se décourager face aux difficultés, face à la dureté de la vie, comme le rocher. Au contraire, il faut puiser en soi la force de frapper le rocher, de dépasser les obstacles pour accéder à la source de la Torah.
Enfin, notre parasha se termine par la conquête de diverses régions par les Enfants d’Israël. C’est une leçon d’espoir pour nous tous. Quelles que soient les épreuves que nous traversons, quelles que soient les difficultés que nous rencontrons, nous pouvons toujours avancer, toujours progresser. Achem est avec nous à chaque étape de notre voyage, et avec Sa bénédiction, nous pouvons surmonter tous les obstacles.
Chers amis, la Parashat Chukat nous rappelle que la vie est un voyage, parsemé de défis, de difficultés, mais aussi de victoires et de joies. Elle nous rappelle que nous ne sommes pas seuls dans ce voyage. Achem est avec nous, à chaque instant, pour nous guider, nous soutenir, nous encourager.
Alors, continuons à étudier la Torah, à pratiquer les mitzvot, à répandre la lumière juive autour de nous. Faisons de notre vie un chemin vers Achem, un chemin de foi, d’amour et de dévotion. Et rappelons-nous toujours les paroles du Rabbi : « La Torah est la meilleure recette pour une vie heureuse et significative ».
Que cette étude de la Parashat Chukat nous inspire et nous guide dans notre propre voyage spirituel. Que la lumière de la Torah illumine notre chemin et celui de tous ceux qui nous entourent.
Shabbat Shalom !