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Chers amis,

Nous entrons cette semaine dans l’étude de la Parashat Beha’alotcha, un texte riche et passionnant qui nous offre de multiples leçons à appliquer dans notre vie quotidienne. Rappelons-nous toujours que l’étude de la Torah n’est pas une simple activité intellectuelle, mais une quête spirituelle qui doit nous rapprocher d’Achem et nous aider à nous améliorer chaque jour.

La Parashat Beha’alotcha débute par l’instruction d’Achem à Aharon, le Grand-Prêtre, de placer les lampes de la Ménorah de manière à ce que leurs lumières soient dirigées vers le centre. Le Rabbi de Loubavitch, dans l’un de ses enseignements, explique que cette directive symbolise notre mission en tant que Juifs : nous devons toujours orienter notre lumière vers le centre, c’est-à-dire vers Achem, qui est l’essence de tout. Dans notre vie quotidienne, cela signifie que toutes nos actions, qu’elles soient spirituelles ou matérielles, doivent être dirigées vers Achem.

La Parasha continue avec le récit du voyage des enfants d’Israël à travers le désert. Ils sont guidés par une nuée le jour et un feu la nuit, symboles de la présence divine constante. Ici encore, le Rabbi nous enseigne une leçon précieuse. Nous aussi, dans notre parcours à travers le « désert » de la vie, sommes constamment guidés par Achem. Même dans les moments les plus sombres, même lorsque nous nous sentons perdus, nous ne sommes jamais seuls. Achem est toujours avec nous, nous guidant et nous protégeant.

Ensuite, la Parasha nous raconte la plainte des enfants d’Israël concernant la manne, la nourriture miraculeuse que Achem leur a fournie dans le désert. Ils se plaignent de son goût et aspirent à la nourriture de l’Égypte. Moshe, à son tour, se plaint à Achem du fardeau de diriger une telle nation. Ici, le Rabbi nous rappelle que les plaintes des enfants d’Israël reflètent un malaise spirituel. Ils ont perdu de vue les miracles qui les entourent et se sont concentrés sur les aspects matériels de leur vie. Moshe, quant à lui, se sent submergé par la lourde responsabilité qui lui incombe.

Ces histoires nous enseignent l’importance de la gratitude et de la confiance en Achem. Nous devons apprécier les bénédictions que Achem nous donne et ne pas nous laisser emporter par le matérialisme. Et lorsque nous nous sentons dépassés par nos responsabilités, nous devons nous rappeler que Achem est toujours avec nous, prêt à nous aider et à nous soutenir.

En conclusion, la Parashat Beha’alotcha nous rappelle notre mission en tant que Juifs et nous offre des leçons précieuses pour notre vie quotidienne. Elle nous enseigne à orienter toutes nos actions vers Achem, à avoir confiance en Sa guidance constante, à apprécier Ses bénédictions et à ne pas nous laisser submerger par nos responsabilités. Puissions-nous tous intégrer ces enseignements dans notre vie et ainsi faire briller la lumière de la Torah dans le monde.

Etudions, pratiquons et partageons ces leçons avec ceux qui nous entourent. Que la lumière de la Torah éclaire notre chemin et celui de tout le peuple juif.

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