Chers amis,
Je suis ravi de vous retrouver pour notre étude hebdomadaire de la Torah. Aujourd’hui, nous abordons la Parashat Eikev, une partie fondamentale du livre Deutéronome. Dans cette parasha, Moshe continue son discours aux enfants d’Israël, juste avant leur entrée dans la terre promise. Il leur rappelle les bénédictions qui suivront leur observance des commandements d’Achem.
Il y a une phrase dans Eikev qui se distingue : « Et maintenant, Israël, que demande Achem ton Achem de toi, sinon que tu craignes Achem ton Achem… » (Deutéronome 10:12). Cette question rhétorique semble suggérer que la crainte d’Achem est une chose facile à réaliser. Mais est-ce vraiment le cas ?
Le Rabbi de Loubavitch a une approche profonde de cette question. Selon lui, la « crainte d’Achem » est en effet à la portée de chacun, car elle est une partie intrinsèque de notre âme juive. Nous devons simplement faire l’effort de la découvrir et de la réveiller en nous. « La crainte d’Achem » ne signifie pas nécessairement de vivre dans la peur, mais plutôt de vivre avec une conscience constante de la présence d’Achem dans nos vies.
Regardons maintenant un autre passage de la parasha. Moshe rappelle au peuple juif les miracles qu’Achem a accomplis pour eux lors de leur sortie d’Egypte, et leur demande de garder toujours ces miracles à l’esprit. Mais pourquoi est-il si important de se souvenir de ces miracles ? Ne devrions-nous pas plutôt nous concentrer sur le présent et l’avenir ?
La réponse est que se souvenir des miracles passés renforce notre foi dans les miracles futurs. En se souvenant de ce qu’Achem a fait pour nous dans le passé, nous sommes encouragés à avoir confiance en Lui pour l’avenir. C’est un message particulièrement important dans la période difficile que nous traversons actuellement. En nous rappelant les miracles d’Achem, nous pouvons trouver la force et l’espoir de surmonter les défis actuels.
Enfin, Moshe exhorte le peuple juif à « aimer l’étranger » (Deutéronome 10:19). C’est un commandement qui a une résonance particulière dans notre société moderne. Nous sommes souvent tentés de juger les autres sur la base de leurs différences, mais la Torah nous enseigne à aimer et à respecter tous les êtres humains, quels que soient leur origine, leur religion ou leur mode de vie.
En conclusion, la Parashat Eikev nous enseigne trois leçons importantes : la nécessité de réveiller la crainte d’Achem en nous, l’importance de se souvenir des miracles passés pour renforcer notre foi dans l’avenir, et le commandement d’aimer tous les êtres humains, malgré leurs différences. Appliquons ces leçons dans notre vie quotidienne et diffusons la lumière juive autour de nous.
Shabbat Shalom, chers amis, et que la lumière de la Torah continue à illuminer nos vies.