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Chers amis,

Il est toujours excitant de commencer quelque chose de nouveau, et nous nous trouvons juste à ce point dans notre cycle annuel de lecture de la Torah, avec la première portion, Bereshit. Ce segment initial du livre de la Genèse est dense, regorgeant d’histoires et de leçons qui ont façonné l’humanité et continue à nous influencer aujourd’hui. L’un des enseignements les plus profonds que nous pouvons tirer de Bereshit vient directement du Rabbi de Loubavitch, qui a toujours souligné l’importance de l’approche chassidique de la Torah.

L’une des premières histoires que nous rencontrons dans Bereshit est celle de la création d’Adam, le premier homme. Le Rabbi de Loubavitch évoque souvent cette histoire pour illustrer un enseignement central du Chabad : chaque individu compte. Le Rabbi cite la Mishna dans le traité Sanhedrin : « C’est pourquoi l’homme a été créé seul, pour t’enseigner que quiconque détruit une seule vie… c’est comme s’il avait détruit un monde entier, et quiconque sauve une seule vie… c’est comme s’il avait sauvé un monde entier ».

Ainsi, l’histoire de la création d’Adam nous enseigne que chaque personne est un monde à part entière, avec un potentiel infini. C’est un message puissant pour chacun de nous : nous avons tous la possibilité de faire une différence significative.

Une autre histoire notable dans Bereshit est celle de Caïn et Abel. Le Rabbi de Loubavitch souligne une leçon importante de cette histoire : chaque action a des conséquences. Lorsque Caïn est confronté à Achem après avoir tué son frère, il répond : « Suis-je le gardien de mon frère ? » (Genèse 4:9). Cette question rhétorique, posée par Caïn, suggère un déni de responsabilité pour son frère. C’est une attitude qui, malheureusement, persiste encore aujourd’hui. Parfois, nous sommes tentés de nous détourner et de dire : « Ce n’est pas mon problème ». Mais le Rabbi nous rappelle que nous sommes, en effet, les gardiens de nos frères et sœurs. Nous sommes responsables de l’autre.

Enfin, la portion de Bereshit se termine par l’histoire du déluge et de l’arche de Noé. Le Rabbi de Loubavitch voit dans l’arche un symbole de notre propre vie. Tout comme Noé a dû construire une arche pour survivre au déluge, nous devons aussi construire une « arche » spirituelle pour nous protéger des « inondations » de la vie. Cette arche est constituée de nos bonnes actions, de nos prières et de notre étude de la Torah.

En conclusion, la portion de Bereshit nous offre une riche tapestry de leçons de vie. Comme le Rabbi de Loubavitch nous l’a enseigné, chaque histoire de la Torah a une pertinence immédiate pour notre vie quotidienne. Puissions-nous tous être inspirés par l’exemple d’Adam, rappelés de nos responsabilités par l’histoire de Caïn et Abel, et motivés à construire nos propres « arches » par l’histoire de Noé. Que cette nouvelle année de lecture de la Torah nous inspire à approfondir et à enrichir notre connexion avec la Torah, avec Achem et avec nos semblables.

Que Achem vous bénisse tous.

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