Parasha Parashat Vayera : Un Message d’Espoir et de Force pour les Femmes

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Chères sœurs,

Je suis ravie de partager avec vous aujourd’hui des pensées sur la Parashat Vayera. C’est une parasha riche en leçons de vie, des enseignements que nous pouvons appliquer dans notre vie quotidienne.

Vayera, qui signifie « Il apparut », commence par Achem apparaissant à Abraham alors qu’il se remettait de sa circoncision. Mais à peine Achem s’est-il manifesté, que trois invités mystérieux apparaissent. Abraham, malgré sa douleur, court pour leur offrir l’hospitalité. C’est ici que nous voyons un exemple brillant de l’importance de la Chesed, la bonté aimante. Abraham aurait pu choisir de rester au lit, de se reposer, mais il choisit plutôt de se lever et d’accueillir les étrangers.

En tant que femmes juives, nous avons toutes nos moments d’épreuves et de défis. Parfois, nous aimerions juste tirer les couvertures sur notre tête et attendre que la tempête passe. Et pourtant, comme Abraham, nous nous levons et nous continuons. Nous continuons à prendre soin de nos familles, de nos communautés, de nous-mêmes. Nous continuons à montrer de la Chesed, même quand c’est difficile.

Plus loin dans la parasha, nous voyons le courage de Sarah. Elle était une femme forte et déterminée, et elle nous rappelle que nous aussi, nous avons cette force en nous. Quand Achem lui dit qu’elle aura un fils dans sa vieillesse, elle rit. Elle ne peut pas croire que cela soit possible. Et pourtant, quand Isaac naît, elle rit à nouveau, mais cette fois-ci, c’est un rire de joie pure.

Le Rabbi de Loubavitch nous enseigne que le rire de Sarah est une expression de sa foi profonde. Elle a ri parce qu’elle savait que même dans les moments les plus sombres, Achem peut apporter la lumière. Et c’est une leçon que nous, en tant que femmes juives, pouvons emporter avec nous. Quand la vie semble impossible, quand nous ne voyons pas comment les choses peuvent s’améliorer, nous devons nous rappeler de Sarah. Nous devons nous rappeler que Achem peut faire l’impossible possible.

Dans cette parasha, nous voyons aussi l’histoire de la destruction de Sodome et Gomorrhe. Lot, le neveu d’Abraham, et sa famille sont sauvés, mais sa femme regarde en arrière et est transformée en une colonne de sel. Il est facile de juger la femme de Lot pour avoir regardé en arrière, mais combien de fois avons-nous fait la même chose dans notre vie ? Combien de fois nous sommes-nous attardées sur le passé, au lieu de regarder vers l’avenir ?

Le Rabbi nous rappelle que le présent est l’endroit où nous devons vivre. Nous pouvons apprendre du passé, et nous devrions planifier pour l’avenir, mais c’est dans le présent que nous avons le pouvoir d’agir. Prenons donc le temps d’apprécier chaque moment, de vivre pleinement chaque jour.

Enfin, la parasha se termine par le test ultime d’Abraham, l’Akéda. Achem lui demande d’offrir son fils Isaac en sacrifice. C’est un moment déchirant, mais Abraham fait preuve d’une foi inébranlable. Il est prêt à tout donner pour Achem. Et c’est cette foi, cette connexion avec Achem, qui sauve finalement Isaac.

Nous aussi, en tant que femmes juives, nous sommes appelées à avoir cette foi profonde. Nous sommes appelées à nous connecter à Achem dans les moments faciles et dans les moments difficiles. Et c’est cette connexion qui nous donne la force de surmonter nos propres épreuves.

Alors, alors que nous lisons cette parasha, rappelons-nous des leçons d’Abraham et Sarah. Rappelons-nous l’importance de la Chesed, du courage, de la foi et de vivre dans le présent. Et surtout, rappelons-nous que, tout comme Abraham et Sarah, nous avons la force de surmonter nos propres défis et de briller notre propre lumière dans le monde.

Que la lumière de la Torah continue à éclairer nos vies et à nous apporter la joie et l’inspiration.

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