Shalom mes chères sœurs, je suis honorée de partager avec vous aujourd’hui des enseignements de la Torah, tirés de la Parashat Ki Teitzei.
Cette parasha est remplie de mitsvot, 74 pour être précise, plus que toute autre parasha dans la Torah. Parmi elles, il y a une mitsva qui est particulièrement pertinente pour nous, les femmes juives. Cette mitsva est celle de l’oiseau dans le nid. La Torah nous enseigne que si nous trouvons un nid d’oiseau et que nous voulons prendre les œufs ou les oisillons, nous devons d’abord chasser la mère. En récompense de cette mitsva, Achem nous promet une longue vie.
Pourquoi une telle récompense pour une mitsva qui semble si simple ? L’explication réside dans l’essence même de cette mitsva : la compassion. Achem nous demande de faire preuve de compassion envers la mère oiseau, d’être conscientes de ses sentiments et de la traiter avec gentillesse.
Imaginez un instant que vous êtes cette mère oiseau. Vous avez travaillé dur pour construire votre nid, pour protéger et nourrir vos œufs. Et puis, sans avertissement, quelqu’un vient et les prend. Vous seriez effrayée, désemparée, en deuil. Achem comprend cela. Il comprend la douleur de chaque créature, même d’un oiseau. Et Il nous demande d’être aussi compatissantes.
C’est là que réside notre force en tant que femmes. Nous sommes naturellement dotées d’une grande capacité de compassion et d’empathie. Nous sommes les gardiennes de nos maisons, nous prenons soin de nos familles, nous écoutons, nous soutenons, nous aimons. Mais parfois, dans le tumulte de la vie quotidienne, nous oublions cette force. Nous oublions d’être douces, de faire preuve de compassion, non seulement envers les autres, mais aussi envers nous-mêmes.
Je me souviens d’une fois où j’étais particulièrement stressée par tout ce que j’avais à faire. Mes enfants, mon travail, ma maison, tout semblait être sur mes épaules. Et puis, mon mari m’a rappelé cette mitsva. Il m’a rappelé que je devais prendre soin de moi, que je devais me traiter avec la même compassion que celle que je réserve aux autres.
Les enseignements du Rabbi de Loubavitch sont particulièrement pertinents ici. Il a constamment souligné l’importance des femmes dans le judaïsme, notre rôle en tant que gardiennes de la maison, notre capacité à apporter la lumière d’Achem dans le monde. Il nous a encouragé à prendre soin de notre bien-être spirituel, à étudier la Torah, à faire des mitsvot, à élever nos familles dans la voie de la Torah.
Alors, mes chères sœurs, alors que nous lisons cette parasha, gardons à l’esprit cette mitsva de l’oiseau dans le nid. Faisons preuve de compassion envers les autres, mais aussi envers nous-mêmes. Soyons douces, soyons aimantes, soyons bienveillantes. Et rappelez-vous : chaque petite mitsva que vous faites apporte plus de lumière dans le monde.
Que Achem nous donne la force de continuer à faire preuve de compassion, d’amour et de gentillesse envers tous ceux qui nous entourent. Et que nous soyons toutes méritantes de voir la venue du Machia’h très bientôt. Amen.
Je vous souhaite à toutes une semaine remplie de bénédictions et de joie. Shabbat Shalom!