Partagez cette page avec votre entourage

Chères Sœurs,

Je suis très heureuse de partager avec vous aujourd’hui quelques réflexions sur la Parashat Re’eh. Cette portion de la Torah, pleine de sagesse et d’enseignements, me touche particulièrement en tant que femme et mère. Je souhaite que ces quelques mots vous apportent, à vous aussi, lumière, élévation et connexion spirituelle.

Re’eh, qui signifie « vois », débute par une invitation d’Achem à observer : « Voici, je mets devant vous aujourd’hui la bénédiction et la malédiction ». Achem nous donne le libre arbitre, mais Il nous montre le chemin qui mène à la bénédiction. Nous, les femmes, avons un rôle crucial à jouer. C’est à nous de choisir la bénédiction, de la nourrir dans nos foyers et de la partager avec nos proches.

Mon grand-père, un sage hassidique, avait l’habitude de dire que chaque femme est une bougie. Dans nos maisons, nos cœurs sont la flamme qui éclaire et réchauffe. A travers notre amour et notre foi, nous transformons nos maisons en sanctuaires pour Achem. Comme le dit la Parashat Re’eh, il est important de choisir la bénédiction et de bannir les idoles. Nous devons veiller à ce que nos foyers soient des lieux de bénédiction, de générosité, d’amour et de foi.

La Hassidout Chabad, sous la direction du Rabbi de Loubavitch, nous donne un éclairage précieux sur la façon dont nous, les femmes, pouvons réaliser cela. Le Rabbi a toujours encouragé les femmes à prendre une part active dans la vie juive, à allumer les bougies de Chabbat, à enseigner la Torah à nos enfants et à nos amis. C’est en nous engageant activement dans ces mitzvot que nous faisons briller notre flamme intérieure et que nous apportons la lumière d’Achem dans le monde.

Lorsque j’étais petite, ma mère avait l’habitude de me raconter l’histoire de la matriarche Sarah. Sarah avait une tente ouverte sur quatre côtés, symbolisant son hospitalité et son amour inconditionnel. Même dans le désert, sa tente était un lieu de bénédiction et de sainteté. Sarah est un exemple pour nous toutes. Comme elle, nous sommes appelées à faire de nos maisons des lieux d’accueil, de générosité, de chaleur humaine, où la présence d’Achem peut être ressentie.

Dans la Parashat Re’eh, Moshe nous rappelle l’importance de la tsedaka, la charité. C’est un autre moyen pour nous, les femmes, de faire briller notre lumière. Lorsque nous donnons, nous exprimons notre amour pour Achem et pour nos semblables. Nous montrons que nous ne sommes pas centrées sur nous-mêmes, mais que nous nous soucions des autres. La tsedaka est une façon de choisir la bénédiction, de partager la lumière d’Achem avec ceux qui en ont besoin.

Enfin, la Parashat Re’eh nous parle des fêtes juives, ces moments de joie et de communion avec Achem. En tant que femmes, nous avons un rôle spécial à jouer lors de ces fêtes. C’est à nous de préparer la maison, de cuisiner les repas, de créer une atmosphère joyeuse et spirituelle. En faisant cela, nous permettons à nos familles et à nos invités de se connecter à Achem, de ressentir Sa présence et Sa bénédiction.

Chères sœurs, la Parashat Re’eh nous offre une merveilleuse opportunité de réflexion. Elle nous rappelle que, en tant que femmes juives, nous avons le pouvoir de choisir la bénédiction, de faire briller notre lumière et d’apporter la présence d’Achem dans nos maisons et dans le monde. Puissions-nous toutes être inspirées par ces enseignements et nous efforcer de vivre chaque jour selon la sagesse et la spiritualité de la Torah.

Que la bénédiction d’Achem vous accompagne toujours,

“J’aime” / “Sans intérêt”
Nombre total de votes : 0
▲ 0 | ▼ 0

Partagez cette page avec votre entourage

Add Your Comment