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Chères sœurs,

Nous avons l’honneur aujourd’hui de plonger ensemble dans les richesses de la Parashat Noach. Cette parasha nous raconte l’histoire de Noach, un homme juste qui a survécu au déluge dans l’arche qu’il a construite sous les instructions d’Achem.

La première leçon que nous pouvons tirer de Noach est celle de la foi inébranlable. Noach était entouré d’incroyants et de moqueurs, mais il a persévéré, confiant dans ses convictions. Que de fois nous nous trouvons dans des situations où nous sommes seules à croire, à espérer, à tenir bon ! Comme Noach, nous sommes appelées à rester fidèles à nos convictions, à notre foi, sans nous laisser influencer par le scepticisme ambiant.

La deuxième leçon est celle de l’action. Noach n’a pas seulement cru en Achem, il a agi. Il a passé de longues années à construire son arche, malgré les moqueries et les doutes. Nous aussi, nous sommes appelées à agir. Que ce soit pour éduquer nos enfants, prendre soin de nos familles, participer à la vie de la communauté, chaque action compte. Chaque action, si petite soit-elle, est précieuse aux yeux d’Achem.

Le Rabbi de Loubavitch soulignait souvent l’importance de l’action. Il insistait sur le fait que chaque femme juive a un rôle unique à jouer dans la création d’un foyer juif. Chacune de nous est une bâtisseuse, comme Noach a été un bâtisseur. Chaque Shabbat que nous préparons, chaque mitsva que nous accomplissons, chaque mot de Torah que nous enseignons à nos enfants, est une pierre que nous ajoutons à l’édifice de notre peuple.

La troisième leçon, et peut-être la plus importante, est celle de l’espérance. Après le déluge, Noach a envoyé une colombe pour voir si les eaux avaient baissé. La colombe est revenue avec une feuille d’olivier, signe que la vie reprenait.

Dans nos vies aussi, il y a des déluges, des moments de désespoir, de tristesse, de doute. Mais comme Noach, nous devons garder l’espoir. Nous devons envoyer notre colombe, chercher les signes que la vie reprend, que le bonheur est possible. Et ces signes sont souvent dans les petites choses, une parole gentille, un sourire, un geste de tendresse.

Mes chères sœurs, je vous invite à emporter avec vous ces trois leçons de la Parashat Noach : la foi, l’action et l’espérance. Et je vous assure que si vous les intégrez dans votre vie, vous serez des femmes plus fortes, plus sereines et plus épanouies.

Que le mérite de notre étude de Torah nous accompagne et nous protège, que la bénédiction d’Achem repose sur nous et sur nos proches. Que nous soyons toutes des Noach, des femmes justes et intègres, des bâtisseuses du peuple juif.

Avec tout mon amour et mes prières pour votre bien-être spirituel et matériel.

Chabbat Shalom, mes chères sœurs.

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