Chères amies,
Je suis ravie de partager avec vous aujourd’hui quelques enseignements tirés de notre Parashat Devarim. Cette parasha ouvre le dernier livre du Pentateuque, Devarim, aussi appelé Deutéronome. Moshe, notre grand guide et prophète, y récapitule les événements et les leçons de quarante années de voyage dans le désert. Ce livre est souvent appelé « Mishneh Torah », la répétition de la Torah, et il est lu pendant les semaines chaudes et lumineuses de l’été. Comme le soleil qui brille dans le ciel, la Torah éclaire notre chemin et nous guide.
La Parashat Devarim est lue juste avant Tisha B’Av, une journée de deuil pour la destruction du Temple de Jérusalem. C’est un moment où nous nous rappelons nos erreurs passées, mais aussi où nous nourrissons l’espoir de la rédemption future.
Moshe commence par énumérer les lieux où le peuple juif a échoué, mais il le fait de manière délicate, en utilisant des allusions plutôt que des noms directs. Cela me rappelle une histoire de ma propre famille. Ma grand-mère, une femme incroyablement gentille, avait l’habitude de corriger mes frères et moi quand nous étions enfants. Mais elle le faisait toujours de manière douce et subtile, en nous montrant l’exemple plutôt qu’en critiquant. C’est de cette façon que Moshe, par son amour et sa délicatesse, a corrigé le peuple juif.
Le Rabbi de Loubavitch nous enseigne que chaque femme juive est comme la mère du peuple juif dans sa propre maison. Cela signifie que nous avons la responsabilité, mais aussi le privilège, de guider nos familles avec amour et délicatesse, comme Moshe l’a fait pour le peuple juif. Et comme Moshe, nous devons faire preuve de compassion et de compréhension, même lorsque nous devons corriger.
Un autre enseignement important de cette parasha est le concept de « Hochéa’h Tochi’ah » – tu corrigeras ton prochain. Cependant, le Rabbi souligne que la Torah précise « Ton prochain » – c’est-à-dire quelqu’un qui est proche de toi, quelqu’un qui te ressemble. Cela nous enseigne deux choses : d’une part, la correction doit être faite avec amour, comme on le ferait avec un proche. D’autre part, nous ne pouvons corriger les autres que si nous sommes proches d’eux, que si nous nous comprenons mutuellement.
Dans nos vies, nous rencontrons souvent des personnes qui ont des opinions différentes des nôtres. Au lieu de les critiquer ou de les juger, la Torah nous enseigne à chercher ce qui nous unit. Ainsi, nous pouvons construire des ponts de compréhension et de respect, comme Moshe l’a fait avec le peuple juif.
En tant que femmes juives, nous avons un rôle unique à jouer dans ce processus. Le Talmud nous dit que grâce aux femmes justes, le peuple juif a été libéré d’Égypte. Et c’est grâce à nous, les femmes, que viendra la rédemption finale. C’est à nous de transformer notre maison en un mini Temple, un lieu de sainteté, d’amour et de lumière. Et c’est à nous d’apporter cette lumière dans le monde, en accueillant chacun avec amour et respect.
Chères amies, la Parashat Devarim nous rappelle notre mission. Malgré les défis et les épreuves, nous avons la capacité de guider avec amour et de construire des ponts de compréhension. Et en faisant cela, nous apportons la lumière de la Torah dans le monde, et nous nous rapprochons de la rédemption finale.
Que cette semaine soit pleine de bénédictions et de lumière pour vous et votre famille. Et puissions-nous mériter de voir la reconstruction du Temple très bientôt, avec l’arrivée du Mashia’h. Amen.