Chères sœurs,
Bienvenue à notre cours d’étude de la Torah de cette semaine, où nous nous penchons sur la parasha Chayei Sara. Chayei Sara nous offre une richesse d’enseignements, mais je voudrais me concentrer sur le thème de la lumière et la façon dont nous, en tant que femmes juives, avons le potentiel de devenir des porteurs de lumière pour notre foyer et notre communauté.
Chayei Sara, qui signifie « la vie de Sara », commence, de manière surprenante, par la mort de notre matriarche Sara. Et pourtant, le titre de la parasha nous rappelle que la véritable essence d’une personne, sa lumière intérieure, persiste même après sa mort physique. Il n’est pas surprenant que la Torah nous raconte que la lumière de la ménorah de Sara brûlait constamment, symbolisant sa lumière spirituelle.
Permettez-moi de partager une histoire qui me touche personnellement. Ma grand-mère, une femme profondément pieuse, avait l’habitude de nous dire que peu importe la quantité de ténèbres dans le monde, une petite lumière peut dissiper beaucoup de noirceur. Sa foi en Achem était inébranlable, et elle transmettait cette lumière à tous ceux qui l’entouraient. Aujourd’hui encore, même si elle n’est plus avec nous, cette lumière continue de briller dans nos vies.
Le Rabbi de Loubavitch, dont les enseignements éclairent notre vie de manière si profonde, nous a rappelé que chaque juif est une lampe d’Achem. Comme femmes juives, notre rôle est de garder la flamme de cette lampe allumée dans nos foyers et au-delà. En élevant nos enfants dans la foi, en observant les mitsvots, et en étendant nos mains à ceux qui ont besoin d’aide, nous sommes les gardiennes de cette lumière.
La parasha de cette semaine nous raconte également le voyage d’Eliezer, le serviteur d’Avraham, pour trouver une épouse pour Yitzchak. C’est dans cette histoire que nous rencontrons Rivka, notre matriarche. La Torah nous raconte comment Rivka, encore une jeune fille, a démontré une immense bonté et générosité en offrant de l’eau à Eliezer et à ses chameaux, sans même savoir qui il était. Cette histoire nous montre l’importance de la gentillesse et de la bonté inconditionnelle – un autre moyen pour nous d’apporter la lumière d’Achem dans le monde.
Souvenez-vous, mes chères sœurs, que même dans les moments les plus sombres, notre lumière intérieure, notre neshama, ne s’éteint jamais. Nous avons la capacité de transformer nos défis en opportunités de croissance et de connexion avec Achem. Ne sous-estimez jamais le pouvoir de votre lumière intérieure. Même le plus petit acte de bonté peut avoir un impact énorme et faire briller la lumière d’Achem d’une manière nouvelle et rafraîchissante.
En conclusion, je vous encourage à embrasser votre rôle de porteuse de lumière. Que ce soit en allumant les bougies de Chabbat, en partageant une parole de Torah ou en faisant preuve de générosité envers les autres, chaque action compte. Comme le disait le Rabbi de Loubavitch, « un peu de lumière éloigne beaucoup de ténèbres ». Puissions-nous toutes être bénies avec la force et la détermination de continuer à allumer des flammes, à éclairer nos foyers, nos communautés et le monde entier.
Que la lumière de Sara, et de toutes nos matriarches, continue de briller en nous et à travers nous. Amen.
