Chères amies,
Aujourd’hui, nous nous penchons sur la Parashat Vayishlach, un texte riche en enseignements et en leçons de vie. Comme vous le savez, chaque parasha est un guide, une boussole qui nous aide à naviguer dans les voies parfois tumultueuses de la vie.
Dans la Parashat Vayishlach, nous retrouvons Jacob, ou Yaakov, qui se prépare à une rencontre avec son frère Ésaü. Ce récit est lourd de tension et d’incertitude. Yaakov ne sait pas comment son frère réagira à leur rencontre tant attendue. Il se prépare à tous les scénarios possibles, y compris le pire.
C’est une situation que nous connaissons toutes. Qui parmi nous n’a pas vécu un moment d’incertitude, de peur face à l’inconnu ? Qui n’a pas senti son cœur battre la chamade, son estomac se nouer en pensant à une rencontre ou une confrontation difficile ?
Mais voici la leçon que nous enseigne Yaakov : dans ces moments de peur et d’incertitude, nous devons nous tourner vers Achem. Yaakov prie, il se prépare matériellement, mais il se tourne aussi vers Achem. Il comprend que c’est uniquement avec l’aide d’Achem qu’il peut espérer affronter cette épreuve.
Cela nous rappelle une histoire que le Rabbi de Loubavitch aimait raconter. Une femme est venue le voir, désemparée. Son mari était gravement malade et les médecins ne lui donnaient aucune chance. Le Rabbi lui a dit : « La prière a le pouvoir de changer la nature. Priez avec sincérité et Achem vous écoutera. » Cette femme est rentrée chez elle, a prié de tout son cœur et, contre toute attente, son mari a commencé à se rétablir. Achem avait entendu ses prières.
Chaque femme juive possède en elle cette force, cette foi inébranlable en Achem. Nous avons le pouvoir d’illuminer notre foyer, de faire rayonner la lumière de la Torah dans notre vie quotidienne. En nous tournant vers Achem dans les moments d’épreuve, nous montrons à notre famille et à notre communauté la force de notre foi.
Mais la Parashat Vayishlach nous enseigne aussi une autre leçon importante. Après sa rencontre avec Ésaü, Yaakov se retrouve seul et lutte toute la nuit contre un homme mystérieux. Au lever du jour, cet homme le bénit et change son nom en Israël.
Ce combat symbolise notre lutte quotidienne pour rester fidèles à nos valeurs, à notre foi. Il y a des jours où cela est plus difficile, où nous nous sentons épuisées, découragées. Mais comme Yaakov, nous devons continuer à lutter, à ne jamais abandonner. Car c’est dans cette lutte que nous trouvons notre véritable force, notre véritable identité. C’est dans cette lutte que nous devenons Israël.
Mes chères amies, la Parashat Vayishlach nous rappelle que nous sommes toutes des femmes fortes, courageuses et résilientes. Nous avons la capacité de transformer notre foyer en un lieu de lumière, de chaleur et de spiritualité. Nous avons la capacité de faire face aux défis de la vie avec foi et détermination. Et surtout, nous avons la capacité de nous tourner vers Achem et de puiser dans Sa force infinie.
Que la lumière de la Torah illumine vos vies et vos foyers. Que la force et la résilience de Yaakov vous inspirent et vous guident. Et que votre foi en Achem soit une source inépuisable d’encouragement et d’inspiration pour vous et pour tous ceux qui vous entourent.
Shabbat Shalom!
