Chères sœurs,
C’est un grand honneur de partager avec vous quelques pensées sur la double parasha de cette semaine, Matot-Masei. Comme vous le savez, chaque parasha est un guide, nous offrant des leçons précieuses pour notre vie quotidienne. Et Matot-Masei ne fait pas exception.
La parasha Matot débute par les lois sur les vœux, expliquant comment une femme peut faire un vœu et comment ce vœu peut être annulé par son père ou son mari. Cela peut sembler archaïque, mais regardons plus profondément. Le Rabbi de Loubavitch enseigne que le vœu, ou en hébreu « neder », est une métaphore pour notre engagement envers Achem et la Torah. Parfois, nous pourrions avoir l’impression que nos engagements sont annulés ou dévalorisés par les autres. Toutefois, le Rabbi nous encourage à rester forts, à respecter nos engagements et à ne pas laisser les opinions des autres nous dissuader de notre chemin.
Puis, la parasha Masei décrit les différentes étapes du voyage des enfants d’Israël à travers le désert, ce qui représente les défis de notre propre voyage spirituel. Parfois, nous pouvons nous sentir perdus, errant dans un « désert » de confusion ou de désespoir. Mais souvenez-vous, comme l’a dit le Rabbi, chaque étape de notre voyage est importante et a un but. Achem ne nous laisse jamais seuls dans le désert. Il est toujours là, nous guidant et nous soutenant.
De plus, la parasha Masei décrit les villes de refuge, où une personne qui a tué accidentellement peut trouver un abri. C’est une puissante métaphore pour le rôle d’une femme juive dans le foyer. Nos maisons sont comme ces villes de refuge, où nos familles et nos amis peuvent trouver un abri contre les défis du monde extérieur. Nous avons le pouvoir de créer un environnement chaleureux et accueillant, où chacun peut se sentir aimé et en sécurité.
Ce n’est pas toujours facile. Comme toutes les femmes, je dois jongler entre de nombreuses responsabilités – travail, enfants, maison, communauté. Parfois, je me sens dépassée. Mais je pense à ma grand-mère, une femme incroyable qui a survécu à l’Holocauste et qui a reconstruit sa vie avec une foi inébranlable en Achem. Elle était une véritable femme de valor, créant un foyer plein de chaleur et de spiritualité. Je m’inspire de son exemple et je me rappelle que chaque effort que nous faisons compte, chaque mitzvah que nous accomplissons fait une différence.
Chères sœurs, je vous encourage à embrasser votre rôle spirituel unique. Vous avez le pouvoir d’illuminer votre foyer et votre communauté avec la lumière de la Torah et de la Hassidout. Chaque acte de bonté, chaque mot de prière, chaque enseignement que vous partagez, apporte plus de lumière dans ce monde.
En concluant, je prie pour que toutes nos études de Torah nous rapprochent de la réalisation finale de notre voyage, l’arrivée du Machia’h, puisse-t-il venir très bientôt. Que nous ayons le mérite de voir la réalisation des promesses d’Achem, un monde rempli de paix et de bonté, où « la connaissance de Achem remplira la terre, comme l’eau couvre le fond de la mer ».
Que Achem vous bénisse et vous guide dans votre voyage spirituel.
Avec tout mon amour et mes prières.