Chères amies,
Comme vous le savez, chaque semaine, nous avons l’opportunité de plonger dans la parasha, le segment de la Torah étudié chaque semaine. Aujourd’hui, nous allons explorer Parashat Ha’azinu, et j’espère que ses enseignements éclaireront votre semaine avec une nouvelle perspective.
Ha’azinu est une chanson que Moshe récite aux enfants d’Israël peu avant son décès. C’est une chanson de vérité, qui raconte l’histoire du peuple juif, de ses hauts et de ses bas, de ses triomphes et de ses échecs. Mais c’est aussi une chanson d’espoir et de foi en l’avenir.
Nos vies sont souvent comme cette chanson. Nous traversons des montagnes russes d’émotions, d’événements, de succès et de défis. Cependant, Ha’azinu nous rappelle que, quelles que soient les circonstances, nous sommes sous la protection et l’amour d’Achem. Et c’est là que le Rabbi de Loubavitch, dont les enseignements éclairent notre étude de la Torah, nous rappelle un concept clé : « La pensée conduit à l’action. »
Nous savons toutes combien il est facile de se laisser submerger par les pensées négatives, surtout lorsque nous traversons des moments difficiles. Cependant, le Rabbi nous encourage à remplacer ces pensées par une foi inébranlable en Achem. En nourrissant notre esprit de pensées positives et de foi, nous sommes inspirées à agir de manière positive et à apporter la lumière d’Achem dans le monde.
Il n’y a pas de meilleur endroit pour commencer à apporter cette lumière que dans nos propres foyers. Comme femmes juives, nous avons le pouvoir et le devoir particulier d’instaurer une atmosphère de sainteté et de spiritualité chez nous. Qu’il s’agisse de faire brûler les bougies de Chabbat, d’enseigner la Torah à nos enfants, ou simplement de parler avec gentillesse et amour à nos proches, chaque action compte.
Ma grand-mère avait une façon particulière de le faire. Chaque vendredi, avant d’allumer les bougies de Chabbat, elle prenait un moment pour se tenir devant la ménorah, les yeux fermés et les mains tremblantes. Je me souviens de la façon dont elle murmurait ses prières, comme si elle envoyait chaque mot directement au ciel. C’était un moment privilégié, un moment de connexion pure avec Achem. C’est cette scène qui m’est venue à l’esprit lorsque j’ai lu la Parashat Ha’azinu cette semaine.
Cette parasha nous rappelle que chaque moment de notre vie est une chanson, une mélodie qui est unique à chacune de nous. Et même si parfois cette mélodie peut sembler triste ou difficile, il est important de se rappeler que c’est toujours une partie de la grande symphonie d’Achem.
Alors, chères amies, alors que nous naviguons dans les hauts et les bas de nos vies, n’oublions jamais de chanter notre propre chanson. N’oublions jamais que chaque geste d’amour, chaque acte de foi, chaque moment où nous choisissons de voir la lumière d’Achem dans le monde, nous ajoutons une note à cette mélodie. Et ensemble, nous créons une symphonie de foi, d’espoir et d’amour.
Que la lumière de la Torah et les enseignements du Rabbi de Loubavitch continuent à nous guider et à illuminer notre chemin. Que nous continuions à chanter la chanson de la vie avec foi et amour. Et que nous nous souvenions toujours que nous avons le pouvoir d’apporter la lumière d’Achem dans le monde, une action à la fois.
Que la semaine à venir soit remplie de bénédictions, de joie et de paix. Que la lumière de la Torah illumine nos maisons et nos cœurs. Et que nous soyons toutes inspirées à chanter notre propre chanson, forte et claire, pour le monde à entendre.
Chabbat Shalom.