Bonjour à toutes,
Je suis ravie de vous retrouver pour notre discussion hebdomadaire autour de la parasha. Cette semaine, nous abordons Parashat Devarim.
Devarim, le premier livre du Deutéronome, est un discours prononcé par Moshe à la fin de sa vie. Il récapitule les quarante années d’errance du peuple juif dans le désert, offre des conseils et des rappels, et nous transmet une leçon essentielle : la valeur de la répétition et du rappel.
Imaginez-vous en train de répéter la même histoire maintes et maintes fois à vos enfants ou à vos petits-enfants. Pourquoi le feriez-vous ? Parce que vous savez que chaque fois que l’histoire est racontée, elle prend un sens plus profond, elle s’ancre plus profondément dans leur mémoire et elle devient une partie intégrante de leur identité. C’est ce que Moshe fait ici. Sa répétition n’est pas une redite inutile, mais plutôt une réaffirmation de notre identité en tant que peuple juif.
Le Rabbi de Loubavitch soulignait souvent l’importance de l’apprentissage constant et de l’étude de la Torah. Il nous encourageait à ne jamais nous reposer sur nos lauriers spirituels, mais à toujours chercher à approfondir notre compréhension de la Torah et de la Hassidout. Comme Moshe le fait dans Devarim, nous devons constamment répéter et revisiter les enseignements de la Torah.
Cela est particulièrement pertinent pour nous, les femmes juives. Nous sommes les gardiennes du foyer, les transmettrices des traditions à nos enfants. De même que Moshe a répété le message de la Torah au peuple juif, nous avons le devoir de transmettre ce message à nos familles.
Je me souviens que ma grand-mère avait l’habitude de raconter les mêmes histoires de la Torah encore et encore. Au début, je me demandais pourquoi elle répétait sans cesse les mêmes récits. Mais avec le temps, j’ai compris. Chaque répétition ajoutait une couche supplémentaire de compréhension, une profondeur supplémentaire à mon appréciation de l’histoire. Ces récits sont devenus une partie de moi, ancrés dans mon cœur et dans mon âme.
Chères amies, nous avons le pouvoir de faire la même chose pour nos enfants et nos petits-enfants. En répétant les enseignements de la Torah, en partageant les histoires et les traditions, nous aidons à façonner leur identité juive.
Et n’oublions pas qu’il n’est jamais trop tard pour commencer. Peut-être que nous n’avons pas grandi en entendant ces histoires, ou peut-être avons-nous oublié certaines des leçons que nous avons apprises. Mais Achem nous donne toujours la possibilité de recommencer, de réapprendre et de transmettre.
La parasha Devarim nous rappelle aussi que nous ne sommes pas seules dans ce voyage. Moshe n’a pas parlé seul, il a parlé devant tout le peuple juif. De la même manière, nous ne sommes pas seules. Nous avons notre communauté, nos familles, et surtout, nous avons Achem. Il est toujours là pour nous guider, pour nous soutenir, pour nous donner la force de transmettre Sa Torah.
En conclusion, la parasha Devarim nous enseigne la valeur de la répétition, l’importance de l’apprentissage constant, et le rôle crucial que nous, les femmes juives, jouons dans la transmission de la Torah. Puissions-nous toutes trouver l’inspiration dans ces leçons et utiliser notre voix pour partager la lumière et la sagesse de la Torah avec ceux qui nous entourent.
Que la semaine à venir soit remplie de bénédictions, d’apprentissage et de croissance spirituelle. Shabbat Shalom !