Chères amies,
Nous nous retrouvons cette semaine pour la lecture de la Parasha Devarim, qui marque le début du cinquième livre de la Torah, le livre de Deutéronome. Ourons ensemble les pages de ce livre, et plongeons dans les récits qui vont nous éclairer et inspirer nos vies.
Dans Devarim, Moshe, notre cher guide, s’adresse au peuple d’Israël, relatant les événements marquants de leur voyage dans le désert. C’est un discours riche en émotions, en réflexions et en leçons de vie. Il y a un élément qui me frappe toujours quand je lis Devarim : la répétition. Pourquoi Moshe répète-t-il des événements que le peuple a déjà vécus ? Pourquoi faire revivre ces moments, certains douloureux, d’autres joyeux ? Quelle est la leçon ici pour nous, les femmes juives du XXIe siècle ?
L’un des enseignements les plus profonds du Rabbi de Loubavitch est que chaque mot de la Torah a une signification et une application dans notre vie quotidienne. Ainsi, la répétition dans Devarim n’est pas un simple rappel, mais une invitation à réfléchir et à apprendre de nos expériences. C’est un rappel qu’une femme juive n’est pas simplement une spectatrice de sa vie, mais une participante active, une apprenante perpétuelle.
Il y a une histoire dans ma famille que j’aime beaucoup. Mon arrière-grand-mère avait l’habitude de dire : « Chaque matin, je me réveille et je remercie Achem pour une nouvelle journée. Je ne sais pas ce qu’elle va apporter, mais je sais que j’ai une mission à accomplir. » Cette attitude, cette foi inébranlable dans le plan divin, est l’essence même de Devarim.
Comme Moshe, nous avons traversé des déserts, gravi des montagnes et rencontré des défis. Qu’il s’agisse de la perte d’un être cher, d’un changement de carrière, de l’éducation de nos enfants ou du simple fait de naviguer dans les eaux parfois tumultueuses de la vie quotidienne, nous avons tous des histoires à raconter. Et à l’instar de Devarim, nous devons nous rappeler, réfléchir et apprendre de ces expériences.
Et ce n’est pas tout. Dans notre rôle de femmes juives, nous avons une responsabilité encore plus grande. Nous sommes les gardiennes du foyer juif, les gardiennes de la foi. C’est à nous de transmettre ces leçons à nos enfants, à nos familles et à nos communautés. Nous devons être les voix qui racontent les histoires, qui partagent les leçons et qui renforcent la foi. Tout comme Moshe, notre rôle est d’inspirer, d’éduquer et de guider.
Mais n’oubliez pas, mes chères amies, que tout comme Achem a guidé Moshe et le peuple d’Israël à travers le désert, Il est aussi avec nous dans nos propres voyages. Il est là dans nos moments de joie, et Il est là dans nos moments de douleur. Il est là pour nous guider, nous soutenir et nous aimer.
Alors que nous lisons Devarim cette semaine, je vous invite à réfléchir à votre propre voyage. Quels sont les moments qui ont façonné votre vie ? Quelles sont les leçons que vous avez apprises ? Comment pouvez-vous les partager avec les autres ?
Je vous souhaite à toutes une semaine de bénédiction et de joie, et que la lecture de Devarim vous apporte lumière, élévation et connexion spirituelle.
Shabbat Shalom.
