Chers amis,
Cette semaine, nous lisons la Parashat Sh’lach, qui raconte l’histoire des explorateurs envoyés par Moshe pour espionner la Terre Promise. C’est un épisode tragique qui a conduit à une punition sévère pour le peuple juif, et qui offre de nombreux enseignements pour notre vie quotidienne.
Commençons par comprendre le contexte. Moshe envoie douze hommes, un de chaque tribu, pour explorer Canaan. Ces hommes étaient des dirigeants respectés, des hommes de foi. Pourtant, dix d’entre eux sont revenus avec un rapport négatif, affirmant que la terre était trop forte pour être conquise. Seuls Caleb et Joshua ont gardé la foi en Achem et ont insisté sur le fait que si Achem avait promis la terre, alors ils pourraient sûrement la conquérir.
Le Rabbi de Loubavitch nous demande de nous concentrer sur une question cruciale : comment de tels hommes, des leaders spirituels, ont-ils pu manquer de foi au point de douter de la capacité du peuple juif à conquérir la terre promise par Achem ?
La réponse, selon le Rabbi, réside dans leur peur de l’inconnu. Les espions avaient peur de quitter le désert, un lieu de miracles évidents et de connexion divine, pour entrer dans une terre où la présence d’Achem serait plus discrète, cachée dans les lois de la nature. Ils avaient peur de l’engagement, de la responsabilité de transformer un monde physique en lieu de sainteté.
C’est une leçon pertinente pour nous tous. Combien de fois avons-nous peur de nous engager dans une nouvelle direction, de prendre une nouvelle responsabilité, parce que nous craignons de ne pas être à la hauteur ? Combien de fois avons-nous peur de laisser notre zone de confort spirituelle pour faire face à des défis plus grands dans notre service à Achem ?
Le Rabbi nous rappelle que nous avons tous la capacité de transformer notre environnement en lieu de sainteté. Comme Caleb et Joshua, nous devons avoir la foi en Achem et en nous-mêmes. Nous ne devons pas craindre les défis, mais plutôt les voir comme des opportunités de croissance.
Enfin, le Rabbi souligne une autre leçon essentielle de cette parasha. Quand le peuple juif a entendu le rapport des explorateurs, ils ont pleuré et ont perdu foi en Achem. En conséquence, Achem a déclaré que ce jour serait un jour de pleurs pour toutes les générations. Ce jour est devenu Tisha B’Av, le jour le plus triste du calendrier juif.
La leçon ici est la puissance de nos paroles et de nos actions. Nos paroles peuvent créer des réalités. Si nous parlons et agissons avec foi et optimisme, nous pouvons créer une réalité positive. Mais si nous succombons au désespoir, nous pouvons, à l’inverse, créer une réalité négative.
Chers amis, la Parashat Sh’lach nous enseigne à ne pas craindre l’inconnu, à avoir foi en Achem et en nous-mêmes, et à comprendre la puissance de nos paroles et de nos actions. Puisse cette étude nous inspirer à nous engager davantage dans nos responsabilités spirituelles et à diffuser la lumière de la Torah dans notre vie quotidienne.