Chères amies,
Nous nous retrouvons aujourd’hui pour explorer ensemble la parasha de la semaine : Bereshit, le tout premier chapitre de la Torah. Cette parasha nous raconte la création du monde par Achem, le déroulement des six jours de la création et le repos divin lors du Shabbat. Elle aborde également l’histoire d’Adam et Eve, et la première transgression de l’homme.
Je me rappelle d’une histoire que ma grand-mère me racontait souvent. Elle me disait : « Ma fille, n’oublie jamais que tu es comme un petit grain de sable dans l’immensité de la plage, mais sans ce petit grain, la plage n’est pas complète. » L’histoire de la création du monde dans la parasha Bereshit nous enseigne cette leçon fondamentale : chaque élément de la création a une importance et une mission spécifique, et nous, en tant que femmes juives, avons le pouvoir de faire une différence significative dans nos maisons, nos communautés, et dans le monde entier.
Le Rabbi de Loubavitch souligne souvent l’importance de notre rôle en tant que femmes juives. Il nous rappelle que c’est la femme qui fait briller la lumière de la Torah et de la mitsva dans sa maison. Comme Eve, la première femme, nous avons été créées pour être « une aide contre lui » (Genèse, 2:18) – non pas une aide subordonnée, mais une partenaire, capable de contester, de guider et de soutenir son mari dans sa mission spirituelle.
Dans le récit de la création, Achem a créé le monde avec des paroles. Il a dit « Que la lumière soit! » et la lumière fut. De la même façon, notre parole a un pouvoir immense. Nous avons le potentiel de bâtir avec nos paroles, de créer une atmosphère de paix et d’harmonie dans nos foyers, ou au contraire de détruire. Nous devons donc être extrêmement attentives à la façon dont nous utilisons ce pouvoir.
Bereshit nous montre aussi la première transgression de l’homme et la première teshuva (repentance). Adam et Eve ont mangé du fruit défendu, puis se sont cachés d’Achem. Mais Achem leur a donné la possibilité de se repentir, de reconnaître leur faute, et de rectifier leur erreur. Cette histoire nous enseigne que nous avons tous le potentiel de changer, de nous améliorer, de grandir spirituellement. Peu importe les erreurs que nous avons commises, Achem nous donne toujours l’opportunité de faire teshuva.
Enfin, cette parasha nous enseigne l’importance du Shabbat. Achem a créé le monde en six jours et s’est reposé le septième. Le Shabbat est le jour où nous nous reconnectons à Achem, où nous prenons le temps de nous reposer, de réfléchir à notre semaine, de prier, d’étudier la Torah. C’est notre rôle, en tant que femmes, de faire entrer le Shabbat dans notre maison, d’allumer les bougies du Shabbat, de préparer le repas du Shabbat, de créer une atmosphère de paix et de sainteté.
A travers l’étude de cette parasha, Achem nous donne une mission claire : utiliser notre pouvoir de parole pour le bien, faire teshuva et grandir spirituellement, et faire entrer le Shabbat dans nos maisons. Puissions-nous toutes être inspirées par ces enseignements et utiliser notre influence pour faire briller la lumière de la Torah et de la mitsva dans nos maisons et nos communautés.
Que cette nouvelle lecture de la Torah nous apporte à toutes de la lumière, de l’élévation et de la connexion spirituelle. Amen.
