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Chères amies,

Pour nos retrouvailles hebdomadaires, prenons le temps de plonger ensemble dans les eaux profondes de la Parashat Ha’azinu. Son nom, qui signifie « écoutez », est un appel vibrant à toutes les femmes, une invitation à prêter l’oreille aux enseignements séculaires de notre Torah.

Dans Ha’azinu, Moshe récite un poème prophétique à la nation d’Israël, juste avant son décès. Il y décrit l’histoire de notre peuple, les hauts et les bas, les victoires et les défaites, les moments de proximité avec Achem et les périodes de distance. Moshe, notre guide spirituel, nous transmet un message profond : peu importe les épreuves que nous traversons, Achem est toujours à nos côtés.

Vous savez, c’est un peu comme lorsque nous préparons un grand repas pour Shabbat. Parfois, la cuisine est en désordre, les enfants courent dans tous les sens, et nous nous sentons débordées. Mais au milieu du chaos, nous savons que le Shabbat est proche. Nous savons que, peu importe le désordre, la table sera finalement dressée, les bougies allumées et la paix du Shabbat enveloppera notre foyer. C’est cette même foi, cette même certitude que Moshe souhaite nous transmettre.

Le Rabbi de Loubavitch nous enseigne que chaque femme juive est une « bat melech », une fille de roi. Nous avons toutes en nous cette étincelle divine, ce petit quelque chose d’extraordinaire qui nous rend capables de transformer notre maison en un « mikdash me’at », un petit sanctuaire. Nos maisons deviennent alors des lieux où la présence divine peut résider, des lieux de lumière et de sainteté.

Mais comment y parvenir ? Comment faire pour que, malgré les défis de la vie quotidienne, notre maison reste un endroit de spiritualité et de connexion avec Achem ?

La réponse se trouve dans notre Parasha. Moshe nous rappelle que nous devons tout d’abord « écouter », c’est-à-dire être à l’écoute de nous-mêmes, de notre âme, de cette petite voix intérieure qui nous guide vers le bien. Nous devons nous rappeler qui nous sommes vraiment, des « bat melech », et agir en conséquence.

Et ensuite ? Ensuite, nous devons agir. Nous devons allumer les bougies de Shabbat, préparer les repas de fête, éduquer nos enfants dans la voie de la Torah. Nous devons faire de notre maison un mikdash me’at, pas seulement en parole, mais aussi en acte.

Et vous savez quoi ? Chaque fois que nous accomplissons une mitsva, chaque fois que nous choisissons d’agir avec amour et bienveillance, chaque fois que nous apportons un peu de lumière dans notre maison, nous rapprochons un peu plus la venue du Machia’h.

Comme le disait souvent le Rabbi de Loubavitch, « Nous sommes la dernière génération de l’exil et la première de la rédemption ». Alors, mes chères amies, continuons à allumer nos bougies, à préparer nos repas, à éduquer nos enfants. Continuons à faire briller notre étincelle divine. Car c’est grâce à nos actions, c’est grâce à notre foi et notre persévérance que nous pourrons, ensemble, accueillir la venue du Machia’h.

Que cette semaine soit remplie de bénédictions, de joie et de spiritualité. Que nous puissions toutes trouver la force et l’inspiration pour transformer notre maison en un sanctuaire de lumière et de sainteté. Et que nous puissions toutes, ensemble, accueillir la venue du Machia’h, très bientôt et de nos jours, Amen.

Shabbat Shalom, mes très chères sœurs.

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