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Chers amis,

Alors que nous nous asseyons ensemble pour étudier la Parashat Shoftim de cette semaine, je suis frappé par une pensée. Chaque mot, chaque verset de la Torah est une leçon pour nous, une opportunité de croissance spirituelle, une chance de nous rapprocher un peu plus d’Achem. La parasha de cette semaine est une de celles qui contiennent une multitude de leçons, certaines évidentes, d’autres plus subtiles, mais toutes fondamentales pour notre avancement spirituel.

Parashat Shoftim commence avec l’instruction d’établir des juges et des officiers dans toutes nos villes. Le verset dit : « Tu établiras des juges et des officiers à toutes tes portes que l’Éternel, ton Achem, te donnera, selon tes tribus, et ils jugeront le peuple avec justice » (Deutéronome 16:18). Le Rabbi de Loubavitch, dans l’une de ses fameuses Likouté Sichot, explique que cette instruction ne concerne pas seulement l’organisation de la société, mais aussi notre vie personnelle. Nous sommes tous appelés à être des juges, à évaluer nos actions, à examiner nos motivations, à peser nos décisions à la lumière de la Torah.

L’un des principaux thèmes de la Parashat Shoftim est la mise en garde contre l’idolâtrie. Les Israélites sont avertis de ne pas adorer les ashemx des nations qu’ils sont sur le point de conquérir. A première vue, cela peut sembler un avertissement superflu. Pourquoi les Israélites seraient-ils tentés d’adorer les ashemx des nations qu’ils viennent de vaincre ? Le Rabbi nous fournit une explication profonde à ce sujet. L’idolâtrie, selon le Rabbi, ne se limite pas à l’adoration de statues ou d’idoles. Elle peut prendre la forme de l’adoration de nous-mêmes, de nos désirs et de nos ambitions. Dans notre vie quotidienne, nous sommes souvent tentés de placer nos désirs personnels avant les commandements d’Achem. C’est une forme d’idolâtrie que nous devons combattre constamment.

La parasha mentionne également la loi du roi, qui stipule que le roi d’Israël doit toujours avoir une copie de la Torah avec lui. Le Rabbi interprète cela comme une leçon pour nous tous. Nous devons toujours avoir la Torah avec nous, dans notre esprit et dans notre cœur, pour nous guider dans nos décisions et nos actions. Cela ne signifie pas seulement que nous devons étudier la Torah régulièrement, mais aussi que nous devons vivre selon ses enseignements.

Enfin, la parasha se termine par la loi de l’Eglah Arufah, la génisse décapitée, qui est une réponse à un meurtre non résolu. Le Rabbi souligne que, dans une société juste, chaque vie est précieuse et chaque perte est une tragédie. Nous sommes tous responsables les uns des autres et nous devons tous œuvrer pour la justice et la paix.

Chers amis, la Parashat Shoftim est un appel à la justice, à la responsabilité et à la vigilance spirituelle. En tant qu’hommes adultes, nous avons une grande responsabilité envers nos familles, notre communauté et nous-mêmes. Mettons en pratique les leçons de cette parasha en étant des juges justes dans nos propres vies, en rejetant l’idolâtrie sous toutes ses formes, en gardant la Torah toujours près de nous et en valorisant chaque vie.

Je vous encourage tous à prendre un moment pour réfléchir à ces leçons et à chercher des moyens de les intégrer dans votre vie quotidienne. N’oublions pas que chaque petit pas que nous faisons pour nous rapprocher d’Achem est une grande victoire. Que nous soyons tous méritants de voir la venue du Machia’h dans les plus brefs délais.

Que la paix, la bénédiction et le succès vous accompagnent dans tous vos efforts.

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