Chères sœurs,
C’est avec beaucoup de joie que je partage avec vous aujourd’hui les enseignements de la Parashat Re’eh. Cette parasha, qui signifie « Vois », nous offre une vision profonde et enrichissante de notre rôle en tant que femmes juives.
Re’eh commence avec Moshe qui dit au peuple d’Israël : « Vois, je présente devant vous aujourd’hui une bénédiction et une malédiction ». Il nous enseigne que la vie est une série de choix, et que nous avons le pouvoir de choisir la bénédiction. Mais comment faire ce choix ?
Le Rabbi de Loubavitch nous offre une réponse édifiante. Il nous dit que pour choisir la bénédiction, nous devons nous concentrer sur la lumière divine en nous et autour de nous. En tant que femmes juives, nous avons un rôle unique à jouer à cet égard. Nous avons la capacité de voir la lumière, même dans les moments les plus sombres. Nous sommes, comme l’a dit le Rabbi, les « lumignons de la maison », celle qui apporte la lumière d’Achem dans notre foyer et dans notre communauté.
Je me souviens d’une histoire que ma grand-mère me racontait souvent. Pendant la Seconde Guerre mondiale, alors qu’elle vivait dans des conditions très difficiles, elle continuait à allumer les bougies de Chabbat chaque semaine. Malgré l’obscurité qui l’entourait, elle a choisi de voir et de faire briller la lumière. Elle a choisi la bénédiction. Et c’est cette lumière qui a éclairé son chemin et a donné de l’espoir à ceux qui l’entouraient.
Chères sœurs, nous aussi, nous pouvons faire ce choix. Que ce soit en allumant les bougies de Chabbat, en faisant la bénédiction sur le pain challah, ou en éduquant nos enfants dans la voie de la Torah, nous avons le pouvoir d’apporter la lumière d’Achem dans notre monde. Et plus nous choisissons la bénédiction, plus notre lumière brille.
La Parashat Re’eh nous enseigne également l’importance de la générosité. Moshe nous dit : « Ouvre ta main à ton frère, à ton pauvre, à ton indigent, dans ton pays ». En tant que femmes juives, nous avons un rôle essentiel à jouer dans la création d’une société généreuse et bienveillante. Que ce soit en aidant une voisine dans le besoin, en soutenant une œuvre de bienfaisance ou en partageant notre temps et nos talents avec la communauté, nous avons la possibilité de faire preuve de générosité et de compassion.
Je me souviens de ma mère qui préparait toujours un repas supplémentaire le vendredi, juste au cas où quelqu’un en aurait besoin. Elle disait toujours : « On ne sait jamais qui pourrait frapper à notre porte ». Et il était fréquent que quelqu’un le fasse. C’est cette générosité qui fait de nos maisons des lieux de bénédiction et de lumière.
Chères sœurs, la Parashat Re’eh nous offre une vision profonde de notre rôle en tant que femmes juives. Elle nous appelle à choisir la bénédiction, à faire briller notre lumière et à faire preuve de générosité. En faisant cela, nous renforçons notre foi, nous élevons nos familles et nos communautés, et nous apportons la lumière d’Achem dans notre monde. Puissions-nous toutes être bénies pour faire ces choix, aujourd’hui et tous les jours.
Shabbat Shalom!
