Chers amis,
Bienvenue à ce cours sur la parasha de la semaine, Balak. Il s’agit d’une parasha unique en son genre, car elle est l’une des rares parashot de la Torah qui ne contiennent pas une seule parole de Moshe. Au lieu de cela, nous entendons des paroles prophétiques de Bilam, un prophète non juif, qui a été engagé par Balak, le roi de Moab, pour maudire les enfants d’Israël.
Bilam est une figure complexe dans la Torah. Bien qu’il soit un prophète, il est également dépeint comme un homme corrompu par l’avidité et le désir de pouvoir. Pourtant, malgré ses intentions négatives, Bilam ne peut que bénir les enfants d’Israël, car il est contrôlé par la volonté divine.
C’est une leçon profonde pour nous tous. Parfois, nous rencontrons des personnes ou des situations qui semblent négatives ou hostiles. Mais la Torah nous enseigne que rien n’est hors de la portée d’Achem. Même de la bouche de Bilam, un homme dont le but était de maudire, ne sont sorties que des bénédictions.
Le Rabbi de Loubavitch a souligné à plusieurs reprises cet aspect de la parasha Balak. Il a expliqué que même dans les situations les plus sombres, nous devons chercher à trouver la lumière et la bénédiction. Il a dit : « Dans chaque chose, il faut voir la bénédiction. Même lorsque les choses semblent négatives, nous devons chercher à trouver l’étincelle de bénédiction qui y réside ».
Plus loin dans la parasha, Bilam offre l’une des plus belles bénédictions de la Torah : « Ma tente est belle, ô Jacob, ta demeure, Israël ». Ces mots sont devenus une partie intégrante de nos prières quotidiennes. Ils expriment l’admiration de Bilam pour la beauté spirituelle d’Israël, qui réside dans la simplicité de leur foi et de leur dévotion à Achem.
Cela nous rappelle que la vraie beauté ne se trouve pas dans les possessions matérielles ou les réalisations extérieures, mais dans notre relation avec Achem et dans notre engagement envers les valeurs spirituelles. Le Rabbi a dit : « La beauté d’une maison juive ne réside pas dans l’architecture ou la décoration, mais dans la présence de la Torah et des mitsvot ».
En conclusion, la parasha Balak nous offre une perspective riche et nuancée sur la vie. Elle nous rappelle que même dans les situations les plus sombres, nous pouvons trouver des bénédictions. Elle nous enseigne que la vraie beauté réside dans notre engagement spirituel et non dans les choses matérielles.
Que nous puissions tous trouver la force de chercher les bénédictions dans nos vies, de valoriser notre engagement envers la Torah et les mitsvot, et de diffuser cette lumière à ceux qui nous entourent.
Merci de votre attention et n’oubliez pas : chaque acte de bonté compte, chaque mitsva compte. Ensemble, nous pouvons faire une réelle différence dans ce monde.