Chères sœurs,
Aujourd’hui, nous allons nous plonger dans les enseignements profonds et inspirants de la Parashat Balak. Ce récit, qui fait partie du cycle annuel de la lecture de la Torah, est riche en leçons pour notre vie quotidienne en tant que femmes juives.
La Parashat Balak raconte l’histoire de Balak, le roi de Moab, qui craignait que le peuple d’Israël ne conquiert son territoire. Il a donc engagé Bilaam, un prophète non-juif, pour maudire le peuple juif. Cependant, à chaque fois que Bilaam essayait de maudire Israël, Achem transformait ses paroles en bénédictions.
La première leçon que nous pouvons tirer de cette parasha est l’idée que même dans les moments difficiles, Achem est toujours avec nous. Comme Bilaam, nous pouvons avoir l’intention de dire quelque chose de négatif, mais Achem peut transformer ces paroles en quelque chose de positif. Ceci résonne particulièrement dans nos vies de femmes juives. Nous avons tous nos moments de difficulté, que ce soit avec nos enfants, nos maris, ou dans notre travail. Cependant, nous devons nous rappeler que même dans ces moments, Achem est avec nous et peut transformer ces situations en occasions de croissance.
Dans le récit de la Parashat Balak, il y a un moment où Bilaam se prépare à maudire les enfants d’Israël pour la troisième fois. Il regarde leur campement depuis un point de vue élevé et voit leurs tentes disposées de manière à ce que personne ne puisse voir à l’intérieur de la tente de son voisin. Cette vision l’inspire et au lieu de maudire, il dit : « Qu’elles sont belles, tes tentes, ô Jacob, tes demeures, ô Israël ! »
Quel est le sens de cette déclaration ? Le Rabbi de Loubavitch nous explique que l’arrangement des tentes reflète l’importance de la modestie et de la discrétion dans le foyer juif. C’est un rappel pour nous, en tant que femmes juives, de l’importance de préserver la sainteté de nos foyers.
Nous avons un rôle unique et essentiel à jouer en tant que gardiennes de nos foyers. Nous créons une atmosphère de paix et de sainteté, en veillant à ce que nos maisons soient des lieux où la Torah et la mitzvah sont respectées et valorisées.
Enfin, la Parashat Balak nous enseigne l’importance d’utiliser nos paroles avec sagesse. Bilaam a tenté d’utiliser ses paroles pour nuire, mais Achem les a transformées en bénédictions. Cela nous rappelle le pouvoir de nos propres paroles. Comme le dit le psalmiste : « La mort et la vie sont au pouvoir de la langue ». En tant que femmes, nous avons un rôle crucial à jouer dans l’utilisation de nos paroles pour construire et non pour détruire.
Chères sœurs, nous avons toutes des défis dans notre vie, mais la Parashat Balak nous rappelle que nous avons le pouvoir de transformer ces difficultés en bénédictions. Laissons-nous inspirer par ces enseignements et utilisons notre influence pour apporter la bénédiction et la sainteté dans nos foyers et nos communautés.