Chères sœurs,
Je suis ravie de partager avec vous aujourd’hui des pensées inspirées par la Parashat Chukat, une portion de la Torah riche en enseignements dont nous pouvons toutes tirer des leçons précieuses.
La Parashat Chukat débute avec la loi du sacrifice de la vache rousse, un décret divin dont la raison nous échappe. Il s’agit d’un « chok », une loi que nous acceptons avec foi même si nous ne la comprenons pas. Il y a une leçon profonde ici pour nous toutes. Dans nos vies, il y aura des moments où la volonté d’Achem nous semblera déconcertante, voire injuste. Mais comme la loi de la vache rousse, nous devons avoir foi et accepter que Sa sagesse dépasse de loin la nôtre.
Ensuite, dans notre parasha, nous rencontrons Miriam, la sœur de Moshe et Aharon. Miriam, qui a soutenu son peuple avec amour et dévouement tout au long de leur voyage dans le désert. Quand Miriam décède, le puits miraculeux qui fournissait de l’eau au peuple d’Israël disparaît. A travers Miriam, nous apprenons l’importance de l’eau, symbole de la Torah, qui donne la vie à notre âme. Et nous, en tant que femmes juives, avons le privilège et la responsabilité de fournir cette « eau » à nos familles et à nos communautés, en inculquant les valeurs de la Torah à la génération future.
Le Rabbi de Loubavitch, dont les enseignements illuminent notre étude de la Torah, a souligné que chaque femme juive est une « mère en Israël ». Quelle que soit notre situation personnelle, nous avons toutes un rôle à jouer dans la préservation et la transmission de notre héritage juif. Nous sommes les gardiennes de la foi, les gardiennes du foyer juif, et par notre dévouement et notre amour, nous assurons la continuité de notre peuple.
La Parashat Chukat nous raconte aussi la rébellion du peuple contre Moshe et Aharon à cause du manque d’eau. Dans sa miséricorde, Achem demande à Moshe de parler à un rocher pour qu’il donne de l’eau. Mais Moshe, dans sa frustration, frappe le rocher à deux reprises. Pour cela, Achem lui dit qu’il n’entrera pas en Terre Promise. Cela peut sembler sévère pour un si petit écart, mais cela nous rappelle l’importance de la patience et de la douceur, même dans les moments les plus difficiles.
En réfléchissant à ces enseignements, je suis frappée par la manière dont ils résonnent dans nos vies. Combien de fois sommes-nous confrontées à des situations où nous ne comprenons pas le plan d’Achem ? Combien de fois sommes-nous appelées à être des sources de soutien et d’inspiration pour ceux qui nous entourent ? Et combien de fois devons-nous faire preuve de patience et de douceur, même lorsque nous sommes poussées à nos limites ?
L’étude de la Parashat Chukat nous rappelle que même dans la confusion et la frustration, nous pouvons trouver la force et l’inspiration dans notre foi. Que nous ayons la possibilité d’utiliser chaque défi comme une opportunité de croissance spirituelle. Et que par notre dévouement et notre engagement envers la Torah et le peuple juif, nous pouvons véritablement être des « mères en Israël », des piliers de force, de sagesse et de bonté.
Que la lumière de la Torah continue à illuminer nos vies et nos foyers, et puisse notre étude de la Parashat Chukat nous apporter une bénédiction et une inspiration renouvelées.
Chabbat shalom.