Chers amis,
Nous allons aborder aujourd’hui un enseignement puissant à partir de la Parasha Toldot. Cette Parasha, qui signifie « générations » en hébreu, recouvre les chapitres 25:19 à 28:9 du livre de la Genèse. Elle narre l’histoire de la naissance des jumeaux Jacob et Esaü, la vente du droit d’aînesse par Esaü à Jacob, et la bénédiction d’Isaac à ses fils.
Dans cette Parasha, nous sommes témoins des différences marquées entre Jacob et Esaü dès leur naissance. Esaü, l’aîné, est un homme de la nature, un chasseur, tandis que Jacob est un homme tranquille, préférant rester dans les tentes. Bien que ces différences soient claires dès le départ, c’est le choix d’Esaü de vendre son droit d’aînesse qui met en lumière l’importance d’apprécier ce qui est vraiment précieux dans la vie.
Le Rabbi de Loubavitch, dans l’un de ses discours, rappelle que la Torah est un guide pour la vie. Quand nous lisons ce récit, nous ne le voyons pas seulement comme une histoire ancienne, mais comme un enseignement qui peut illuminer notre propre chemin. Ainsi, que pouvons-nous apprendre de cette parasha Toldot et comment cela peut-il trouver un écho dans nos vies aujourd’hui ?
Esaü était un homme qui vivait pour le moment présent. Son désir immédiat pour une assiette de lentilles l’a amené à vendre son droit d’aînesse, un bien précieux qui aurait dû être chéri et préservé. Il ne voyait que le plaisir immédiat, sans penser aux conséquences à long terme de ses actions.
En revanche, Jacob reconnaissait la valeur de ce droit d’aînesse. Il comprenait que certains biens sont si précieux qu’ils valent la peine d’être attendus, d’être travaillés et d’être sacrifiés. Son choix de préserver le droit d’aînesse nous montre l’importance de la patience, de l’appréciation de ce qui est vraiment important et de la planification à long terme.
Et c’est précisément là que nous pouvons trouver un enseignement pour notre propre vie. Combien de fois sommes-nous tentés par le plaisir immédiat et ignorons-nous les conséquences futures de nos actions ? Combien de fois vendons-nous notre ‘droit d’aînesse’ pour une ‘assiette de lentilles’ ?
Le Rabbi nous enseigne que nous devons être comme Jacob, nous devons chérir ce qui est précieux et ne pas nous laisser entraîner par les plaisirs immédiats. Nous devons comprendre que la vraie satisfaction vient de l’accomplissement de la volonté d’Achem, même si cela signifie parfois de renoncer à des plaisirs immédiats.
C’est un défi, bien sûr. Nous vivons dans un monde qui valorise la gratification instantanée. Mais la Torah nous montre une autre voie. Elle nous enseigne à apprécier ce qui est vraiment précieux et à travailler pour atteindre ces objectifs.
En conclusion, la Parasha Toldot nous invite à réfléchir à ce qui est vraiment important dans notre vie. Elle nous met au défi de ne pas nous contenter de plaisirs immédiats, mais de chercher des satisfactions plus profondes, des accomplissements qui ont une signification éternelle. Puissions-nous tous avoir la force de faire ce choix, et ainsi apporter plus de lumière dans notre vie et dans le monde.
