Chères sœurs,
Je me réjouis de partager avec vous des pensées sur la Parashat Toldot de cette semaine, celle qui raconte l’histoire de la naissance des jumeaux, Yaakov et Esav, et de leur rivalité depuis le ventre de leur mère, Rivka, jusqu’à l’âge adulte. Cette parasha est riche en enseignements pour nous, femmes juives, et j’espère qu’elle vous inspirera autant que moi.
Imaginez-vous Rivka, portant en elle ces deux êtres si différents. Elle cherche des réponses, elle veut comprendre ce qui se passe en elle. C’est une quête que nous, femmes, connaissons bien. Qui n’a jamais cherché à comprendre ce qui se passait en elle, que ce soit physique ou spirituel ? Nous sommes souvent en quête de réponses, en quête de sens. Et ce que nous apprend Rivka, c’est que ces réponses sont toujours à notre portée, si nous cherchons avec sincérité et foi en Achem.
Lorsque Rivka va consulter Achem, elle reçoit une réponse énigmatique : « Deux nations sont en ton sein, deux peuples se sépareront de tes entrailles ; un peuple sera plus fort que l’autre, et l’aîné servira le cadet. » C’est une réponse qui peut sembler difficile à comprendre, mais Rivka l’accepte avec confiance et foi. Et c’est cette confiance en Achem qui sera la clé de la réussite de son fils Yaakov.
Le Rabbi de Loubavitch nous enseigne que chacune de nous est une « Rivka » dans son propre droit. Nous avons toutes en nous des forces contradictoires, des aspirations différentes, des défis à relever. Mais comme Rivka, nous avons la capacité de faire face à ces défis avec foi et confiance en Achem. Nous avons la capacité de donner naissance à la lumière, même dans les situations les plus difficiles.
Et n’est-ce pas là notre rôle en tant que femmes juives ? Nous sommes les gardiennes de la foi, les gardiennes de la lumière. Nous avons le pouvoir de transformer notre maison en un lieu de sainteté, en un mini Temple. Nous avons le pouvoir d’élever les choses matérielles et de les transformer en choses spirituelles.
Je pense à ma propre mère, qui, malgré les difficultés de la vie, a toujours su garder la foi et transmettre cette lumière à ses enfants. Je pense à ma grand-mère, qui, malgré les épreuves de la Shoah, a su garder sa confiance en Achem inébranlable. Et je pense à toutes les femmes de notre communauté, qui, chaque jour, avec leurs actions, leurs paroles, leur amour et leur foi, contribuent à élever le monde.
La Parashat Toldot nous rappelle également l’importance de la prière. Rivka prie pour avoir des enfants, et Achem exauce sa prière. La prière est un outil puissant que nous avons toutes à notre disposition. Elle nous permet de nous connecter à Achem, de lui exprimer nos désirs, nos peurs, nos espoirs. Elle nous permet de nous élever au-dessus de notre réalité matérielle et de nous connecter à notre essence spirituelle.
Alors, chères sœurs, je vous invite à prendre un moment chaque jour pour prier, pour vous connecter à Achem. Que ce soit en récitant les psaumes, en allumant les bougies du Chabbat, en préparant un repas pour votre famille, chaque action peut devenir une prière, une connexion à Achem.
Et n’oubliez pas que, comme Rivka, vous avez le pouvoir de transformer les défis en opportunités, l’obscurité en lumière. Vous avez le pouvoir d’élever le monde et de le rapprocher de la venue du Machia’h.
