Chers amis,
Je suis ravi de partager avec vous aujourd’hui des idées inspirées de la Parashat Toldot, à travers le prisme de la philosophie Chabad et les enseignements du Rabbi de Loubavitch.
La parasha Toldot raconte l’histoire de la naissance des jumeaux Esaü et Jacob, fils d’Isaac et Rebecca. Esaü, l’aîné, est un chasseur robuste et impétueux, tandis que Jacob est un homme calme et réfléchi qui préfère rester dans les tentes – une métaphore de l’engagement dans l’étude de la Torah et la prière.
Un aspect central de cette parasha est l’épisode où Jacob achète le droit d’aînesse d’Esaü pour un plat de lentilles. Le Rabbi de Loubavitch explique que ce n’était pas une simple transaction. En réalité, Jacob cherchait à élever et à sanctifier le matériel en l’intégrant dans le service d’Achem.
C’est une leçon pour nous tous. Dans notre vie quotidienne, nous sommes constamment confrontés à des Esaü – des défis matériels et physiques. Comme Jacob, notre mission est de les transformer en opportunités de servir Achem. Chaque moment de notre vie, chaque interaction, chaque décision, est une occasion de sanctifier le matériel.
La parasha contient également le récit de la bénédiction que Isaac donne à Jacob, croyant qu’il est Esaü. Rebecca, sachant que c’est Jacob qui est destiné à poursuivre la mission d’Abraham et d’Isaac, aide Jacob à obtenir la bénédiction. Selon le Rabbi, ce récit nous enseigne le pouvoir de la bénédiction, et comment, parfois, Achem peut faire passer ses bénédictions à travers des voies inattendues.
C’est un rappel que même lorsque nous ne comprenons pas les voies de Achem, nous devons maintenir notre foi que tout est pour le meilleur. C’est un message d’espoir et de résilience, particulièrement pertinent pour notre temps.
Enfin, la parasha se termine par le voyage de Jacob à Charan. Le Rabbi souligne que ce n’était pas simplement un voyage physique, mais un voyage spirituel. Jacob, en quittant la maison de son père, représentait chaque juif qui quitte son environnement spirituel pour aller dans un lieu où la présence de Achem n’est pas aussi manifeste.
Le défi de Jacob, et le nôtre, est de transformer ces lieux en habitations pour Achem. Nous faisons cela en vivant une vie de Torah et de mitsvot, en diffusant la lumière d’Achem dans chaque coin du monde.
En conclusion, la Parashat Toldot nous donne des leçons de vie inspirantes. Elle nous appelle à sanctifier le matériel, à maintenir notre foi même dans les moments de confusion, et à transformer notre environnement en un lieu où la présence de Achem est ressentie.
Que nous soyons tous inspirés par ces enseignements pour vivre notre vie avec un sens et un but plus profonds, et pour faire briller la lumière d’Achem dans le monde. Puisse notre étude de la Torah et la pratique des mitsvot nous rapprocher du jour où la présence de Achem sera manifeste pour tous, avec l’arrivée du Machia’h, très bientôt et de nos jours, amen.
