Chères femmes de valeur,
Aujourd’hui, nous nous retrouvons autour de la Parashat Chayei Sara, une Parasha qui nous parle de vie, de dévotion et de foi. Elle nous invite à contempler l’extraordinaire vie de Sara Imeinou, notre matriarche, et à puiser dans son histoire des leçons pour notre quotidien.
La Parasha commence par le décès de Sara. Nous pourrions nous demander pourquoi une Parasha qui s’appelle « La vie de Sara » commence par son décès. Les Sages nous expliquent que c’est parce que toute sa vie, chaque moment, chaque battement de son cœur, était empreint d’une même constance, d’une même dévotion envers Achem. Sa vie et son décès ne faisaient qu’un, car elle vivait pleinement chaque moment avec la même intensité de foi.
Dans notre vie quotidienne, nous pouvons nous inspirer de la vie de Sara. Combien de fois nous sentons-nous débordées par les obligations et les défis de la vie ? Combien de fois nous trouvons-nous en train de courir d’une tâche à l’autre, perdant de vue le sens profond de notre existence ? La vie de Sara nous rappelle l’importance d’infuser chaque instant de notre vie avec la conscience de la présence d’Achem. Que ce soit en préparant un repas, en élevant nos enfants ou en accomplissant une Mitsva, chaque action a une valeur éternelle.
Un autre aspect remarquable de la vie de Sara est son union avec son mari Avraham. Ensemble, ils ont formé un couple uni, travaillant main dans la main pour diffuser la connaissance d’Achem dans le monde. Le Rabbi de Loubavitch soulignait l’importance de cette union dans le foyer juif. Dans notre vie, cela peut se traduire par le soutien mutuel entre époux, mais aussi par l’effort que nous mettons à instaurer une atmosphère de chalom bayit, de paix dans la maison.
La Parasha nous relate aussi comment Eliezer, le serviteur d’Avraham, est envoyé pour trouver une épouse pour Isaac. La manière dont Rivka est choisie, par son acte de bonté envers Eliezer et ses chameaux, souligne l’importance fondamentale de la bonté dans la vie juive.
C’est un rappel pour nous toutes, que notre valeur ne réside pas dans nos possessions matérielles, notre apparence ou nos succès professionnels, mais dans notre capacité à faire preuve de bonté et de générosité envers autrui. Chaque acte de bonté, aussi petit soit-il, a une valeur inestimable aux yeux d’Achem.
En concluant, je voudrais partager avec vous une histoire qui m’a été racontée par ma grand-mère. Elle était une femme simple, mais d’une grande foi. Un jour, alors qu’elle était très malade, elle a insisté pour allumer les bougies de Chabbat malgré sa faiblesse. « Le corps peut être faible », disait-elle, « mais l’âme est toujours forte ». Sa dévotion me rappelle celle de Sara Imeinou.
Chères femmes de valeur, la Parasha Chayei Sara nous rappelle que nous sommes les héritières de Sara, de sa foi et de sa dévotion. Chaque jour, nous avons l’opportunité de faire briller cette héritage dans notre vie et dans celle de ceux qui nous entourent. Puissions-nous toutes être inspirées par la vie de Sara, et puissions-nous toutes continuer à éclairer le monde avec la lumière de la Torah et de la Hassidout.
Que la lumière de Chabbat remplisse vos foyers de joie, de santé et de bénédiction. Shabbat Shalom!
