Chères sœurs,
C’est toujours un plaisir de partager avec vous les précieuses leçons de notre merveilleuse Torah. Alors que nous sommes réunies pour étudier ensemble la Parashat Vayera, je suis remplie d’une joie sincère et d’une gratitude profonde. C’est un honneur de participer à cette chaîne de transmission de notre héritage sacré, d’une femme juive à une autre.
La Parashat Vayera est riche d’enseignements, d’histoires et de miracles. Nous y retrouvons notre patriarche Abraham, qui, malgré sa convalescence suite à sa circoncision, est assis à l’entrée de sa tente, impatient d’accueillir des invités. C’est ici que nous voyons l’importance de l’hospitalité dans notre tradition.
Je pense à ma propre grand-mère, qui avait toujours une place supplémentaire à sa table et une porte ouverte pour tous ceux qui avaient besoin. C’est cette générosité de cœur, cette volonté d’ouvrir nos maisons et nos cœurs à autrui, que nous devons toutes aspirer à incarner dans nos vies quotidiennes.
La Parashat Vayera nous raconte également l’annonce miraculeuse de la naissance d’Isaac à Sarah, une femme qui n’avait plus l’espoir de devenir mère. C’est un rappel puissant que rien n’est impossible pour Achem.
Cela me rappelle une phrase du Rabbi de Loubavitch, qui disait : « Un petit peu de lumière chasse beaucoup d’obscurité ». Parfois, dans nos vies, nous pouvons nous sentir comme Sarah, désespérées et incertaines face à l’avenir. Mais la Torah nous enseigne que même dans les moments les plus sombres, Achem est avec nous, et qu’Il peut apporter des miracles dans nos vies.
L’histoire de la destruction de Sodome et Gomorrhe, également racontée dans cette Parasha, peut sembler difficile à comprendre. Pourquoi Achem a-t-Il décidé de détruire ces villes ? L’une des réponses possibles est la manque d’hospitalité et de bonté envers les étrangers dans ces villes. Cela nous rappelle à quel point il est essentiel d’être accueillantes et bienveillantes envers autrui.
Enfin, la Parashat Vayera se conclut sur l’épreuve d’Abraham, la Akeda, le sacrifice de son fils Isaac. Bien que cette histoire soit difficile, elle nous enseigne l’importance de la foi inébranlable en Achem. Abraham avait confiance en Achem, même dans les moments les plus difficiles. C’est cette foi, ce Bitachon, que nous devons toutes chercher à cultiver.
Comme l’a dit le Rabbi de Loubavitch : « la femme juive est la fondation de la maison ». Nous avons le pouvoir d’apporter la lumière, la chaleur et la foi dans nos foyers et nos communautés. Et même si parfois nous nous sentons dépassées par les défis de la vie, rappelons-nous des leçons de la Parashat Vayera. Soyons accueillantes et généreuses, gardons espoir même dans l’obscurité, et ayons une foi inébranlable en Achem.
Que nous puissions toutes être bénies avec de la lumière, de l’élévation et de la connexion spirituelle. Que la beauté et la sagesse de la Parashat Vayera nous inspirent et nous guident tout au long de la semaine à venir.
Shabbat Shalom, mes chères sœurs.
