Chers amis,
Bienvenue à cette étude de la Parashat Ha’azinu. Cette semaine, nous plongeons dans une magnifique mélodie, un poème complexe et inspirant qui a été transmis par Moshe à la nation juive. Ha’azinu est riche en enseignements et en messages pour notre vie quotidienne, alors permettez-moi de partager avec vous quelques réflexions basées sur les enseignements du Rabbi de Loubavitch.
La Parasha Ha’azinu est souvent décrite comme le « chant de Moshe ». Ce n’est pas un chant ordinaire, mais un chant qui révèle les profondeurs de l’âme juive et qui porte un message pour toutes les générations. Moshe chante de la grandeur d’Achem, de Sa justice et de Sa miséricorde, et de la manière dont Il guide chaque individu et la nation entière vers leur destinée.
L’une des idées centrales que nous pouvons tirer de Ha’azinu est le concept de « Teshuva », le retour à Achem. Le Rabbi explique que la Teshuva n’est pas seulement un acte de repentance pour les péchés passés, mais un processus continuel de croissance et de renouveau spirituel. C’est une invitation à regarder au plus profond de nous-mêmes, à reconnaître notre véritable essence – une âme divine – et à vivre en accord avec cette réalité.
Mais comment faire cela dans notre vie quotidienne? Comment pouvons-nous vivre en tant qu’âmes divines dans un monde matériel?
La réponse se trouve dans le verset « Ki karov eleycha hadavar meod, beficha uvilvavcha laasoto » – « Car cette chose est très proche de toi, dans ta bouche et dans ton cœur, pour la faire » (Deutéronome 30:14). Le Rabbi explique que ce verset nous enseigne que la Teshuva et la connexion à Achem sont accessibles à chacun de nous, à tout moment. Il n’est pas nécessaire de chercher loin ou de faire des efforts extraordinaires. Tout ce dont nous avons besoin est déjà en nous – dans notre bouche et dans notre cœur.
Dans notre bouche, car les paroles ont le pouvoir de transformer notre réalité. En parlant de manière positive, en étudiant la Torah et en priant, nous pouvons élever notre conscience et nous rapprocher d’Achem.
Dans notre cœur, car c’est là que réside notre véritable essence. En cultivant l’amour et la crainte d’Achem, en faisant preuve de compassion et de bonté envers les autres, nous pouvons révéler notre âme divine et vivre en accord avec elle.
En conclusion, la Parasha Ha’azinu nous invite à écouter le chant de notre âme, à retourner à Achem et à vivre en accord avec notre véritable essence. Cette démarche n’est pas au-delà de notre portée, car « cette chose est très proche de toi, dans ta bouche et dans ton cœur, pour la faire ».
Que cette étude de la Parasha nous inspire à approfondir notre connexion avec Achem et à diffuser la lumière juive dans notre vie quotidienne. Et que le mérite de nos efforts nous apporte la délivrance finale, avec la venue du Machia’h, très bientôt dans notre temps.
Chabbat Shalom à tous!