Chers amis,
Bienvenue à tous pour cette étude de la Parashat Ha’azinu. Cette semaine, nous plongeons dans l’un des plus beaux et des plus poétiques chapitres de la Torah, où Moshe, dans un chant puissant, adresse ses dernières paroles au peuple d’Israël.
Le chant de Moshe dans la Parashat Ha’azinu est un condensé de l’histoire juive, pleine de sagesse, de prophéties et de conseils pour les générations futures. C’est un chant qui, selon les enseignements du Rabbi de Loubavitch, est empreint d’une dualité : il contient à la fois des avertissements sévères et des promesses d’espoir et de rédemption.
« Ha’azinu HaShamayim », écoutez, ô cieux, commence Moshe. Il appelle les cieux et la terre à témoigner de la vérité de ses paroles, et à la fois de la fidélité d’Achem et des erreurs du peuple d’Israël. Dans ce chant, Moshe rappelle à la nation juive, à travers les générations, le lien éternel qui les unit à Achem, malgré les erreurs et les épreuves.
Pour comprendre cette dualité, le Rabbi nous offre une perspective précieuse : la souffrance et les épreuves ne sont pas une punition, mais plutôt des outils de croissance. Achem, dans son amour infini pour nous, nous met parfois à l’épreuve pour nous aider à réaliser notre potentiel, à grandir et à nous rapprocher de Lui.
C’est un message profondément consolant et édifiant, qui s’applique à tous les domaines de notre vie. Lorsque nous sommes confrontés à des défis, nous pouvons choisir de les voir comme des obstacles ou comme des opportunités. Nous pouvons choisir de nous lamenter sur notre sort, ou de chercher en nous la force et la résilience pour surmonter ces épreuves et en sortir plus forts et plus proches d’Achem.
C’est là une leçon essentielle que nous pouvons tirer de la Parashat Ha’azinu : la vie est pleine de défis, mais ces défis sont autant d’opportunités de croissance et de rapprochement avec Achem. Et même dans les moments les plus sombres, nous pouvons toujours trouver de l’espoir et de la lumière.
Le Rabbi de Loubavitch nous rappelle également l’importance de la Teshuvah, du retour à Achem, qui est au cœur de cette Parasha. Peu importe les erreurs que nous avons commises, il n’est jamais trop tard pour revenir à Achem. La Teshuvah n’est pas seulement un acte de repentir, c’est un acte d’amour, un retour à notre essence véritable.
En conclusion, la Parashat Ha’azinu nous rappelle que nous sommes tous, chaque jour, appelés à écouter – Ha’azinu. À écouter la voix d’Achem, à écouter les leçons de la vie, à écouter les besoins de notre âme. Et que, peu importe les défis que nous rencontrons, nous avons toujours la capacité de grandir, de nous rapprocher d’Achem et de faire briller notre lumière juive.
Que cette étude de la Torah nous inspire tous à vivre pleinement ces enseignements, à les partager avec d’autres, et à apporter plus de lumière dans le monde. Que nous soyons tous inscrits et scellés pour une bonne et douce année.
Shabbat Shalom à tous.