Shalom, chères amies,
Alors que nous nous réunissons aujourd’hui, permettez-moi de vous emmener dans un voyage à travers la Parashat Vayeilech. Cette parasha est riche en enseignements précieux qui s’alignent de manière unique avec notre rôle de femmes juives dans le foyer et la communauté.
La Parashat Vayeilech raconte le dernier jour de la vie de Moshe. Moshe, notre leader infatigable, s’apprête à quitter ce monde. Il utilise ses derniers moments pour rassurer le peuple d’Israël, insistant sur le fait qu’Achem ne les abandonnera jamais.
Il y a une leçon ici pour nous. Combien de fois, dans notre propre vie, avons-nous peut-être ressenti que les défis étaient trop grands, que les obstacles étaient trop nombreux ? Lorsque nous sommes accablées par les responsabilités, par la gestion de notre maison, par l’éducation des enfants ou par notre rôle dans la communauté, souvenons-nous des paroles de Moshe. Achem est toujours avec nous.
Le Rabbi de Loubavitch, dans ses enseignements, a souvent cité cette parasha pour rappeler l’importance de la foi. Il nous a enseigné que chaque juif possède une étincelle de foi en Achem, une étincelle qui ne peut être éteinte. Notre rôle, en tant que femmes, est d’entretenir cette étincelle, dans notre cœur et dans celui de ceux qui nous entourent.
Permettez-moi de partager avec vous une anecdote personnelle. Quand ma grand-mère était une jeune fille, elle vivait dans un petit village en Russie. À cette époque, pratiquer sa foi juive était dangereux. Pourtant, chaque semaine, elle allumait les bougies de Chabbat avec une dévotion inébranlable. Elle disait qu’elle pouvait sentir la Présence d’Achem dans la pièce lorsqu’elle allumait ces bougies. C’était sa façon d’entretenir son étincelle de foi.
Comme ma grand-mère, nous avons toutes la possibilité d’apporter plus de lumière dans ce monde. À chaque fois que nous allumons les bougies de Chabbat, que nous préparons un repas kasher, que nous éduquons nos enfants dans l’amour de la Torah et de la Mitzvot, nous renforçons notre connexion avec Achem et nous ajoutons de la sainteté à ce monde.
La Parashat Vayeilech se termine sur une note d’espoir. Moshe écrit un Sefer Torah et le donne aux Lévites, pour qu’il soit gardé à côté de l’Arche sainte. C’est un symbole de la transmission de la Torah de génération en génération, une transmission que nous, en tant que femmes, avons le privilège et la responsabilité de perpétuer.
Chères amies, alors que nous approchons de Yom Kippour, je vous invite à réfléchir à la manière dont nous pouvons entretenir notre étincelle de foi. Comment pouvons-nous apporter plus de lumière dans notre foyer, dans notre communauté, dans le monde ? Comment pouvons-nous renforcer notre connexion avec Achem et avec notre peuple ?
Puisse Achem nous donner la force de marcher sur le chemin qu’Il a tracé pour nous, et puisse notre étude de la Torah nous apporter lumière, élévation et connexion spirituelle.
Shana Tova Umetuka, que vous ayez une douce et bonne année.