Chères sœurs,
Cette semaine, nous avons la grâce de plonger dans la richesse spirituelle de la Parasha Ki Tavo. C’est un privilège de pouvoir partager ces pensées avec vous, car chaque femme juive est une lumière, une bougie qui éclaire son foyer et sa communauté de la lumière de la Torah et de la Hassidout.
La Parasha Ki Tavo commence par le commandement de l’offrande des premiers fruits, ou Bikkourim. Quelle merveilleuse leçon pour nous toutes ! Chaque fois que nous accomplissons une mitsva, nous apportons nos premiers fruits à Achem. Lorsque nous allumons les bougies de Chabbat, lorsque nous préparons un repas casher, lorsque nous éduquons nos enfants dans la voie de la Torah, nous offrons nos premiers fruits à Achem. Et comme le fermier qui apporte ses Bikkourim avec joie et gratitude, nous aussi, nous devons accomplir nos mitsvot avec joie et gratitude.
Le Rabbi de Loubavitch nous enseigne que chaque mitsva est une occasion de se connecter à Achem. Il nous encourage à accomplir chaque mitsva avec intention et attention, pour faire de chaque action un acte d’amour et de dévotion envers Achem. Alors, mes chères sœurs, que chaque mitsva que vous accomplissez cette semaine soit une offrande d’amour à Achem.
Plus tard dans la Parasha, Moshe répète les bénédictions et les malédictions qui seront données au peuple juif. C’est ici que nous trouvons une autre leçon précieuse. Moshe nous dit que si nous suivons les commandements d’Achem, nous recevrons des bénédictions, mais si nous ne les suivons pas, nous recevrons des malédictions. Nous pourrions penser que cela signifie que nous devons suivre les commandements par peur des conséquences. Mais le Rabbi de Loubavitch nous encourage à voir les choses différemment.
Il nous enseigne que les bénédictions et les malédictions ne sont pas simplement des récompenses ou des punitions. Elles sont des indications de notre relation avec Achem. Lorsque nous suivons les commandements, nous nous rapprochons d’Achem et nous ressentons Sa bénédiction dans notre vie. Mais lorsque nous nous éloignons des commandements, nous nous éloignons d’Achem et nous ressentons cette distance comme une malédiction.
Mes chères sœurs, je vous encourage à voir chaque mitsva que vous accomplissez, chaque moment que vous passez dans la prière ou l’étude de la Torah, comme une occasion de vous rapprocher d’Achem et de ressentir Sa bénédiction dans votre vie.
Enfin, la Parasha Ki Tavo se termine par une note d’espoir. Moshe nous dit que même si nous avons été dispersés parmi les nations, Achem nous rassemblera et nous ramènera en Terre Sainte. C’est une promesse d’espoir et de rédemption, une promesse que nous attendons avec impatience de voir se réaliser.
En attendant, nous avons chacune un rôle à jouer. Comme le Rabbi de Loubavitch nous le rappelle souvent, chaque mitsva que nous accomplissons, chaque acte de bonté que nous faisons, nous rapproche de la venue du Machia’h. Alors, mes chères sœurs, continuons à illuminer le monde avec nos actions, à rapprocher nos cœurs d’Achem, et à répandre la lumière de la Torah et de la Hassidout dans nos foyers et nos communautés.
Que la douceur, la lumière et la bénédiction de cette Parasha vous accompagnent tout au long de cette semaine, et que nous ayons le mérite de voir la réalisation de la promesse de Moshe très bientôt, avec la venue du Machia’h, amen.