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Chères étudiantes,

Je suis honorée de partager avec vous aujourd’hui des enseignements de la parasha de cette semaine, Ki Teitzei. Cette parasha est riche en lois et en enseignements qui touchent nos vies quotidiennes en tant que femmes juives.

Dans Ki Teitzei, nous trouvons une foule de mitzvot – commandements – qui régissent des aspects variés de la vie, du respect des oiseaux nichant à la construction de nos maisons. Parmi ces mitzvot, j’aimerais nous concentrer sur une en particulier : la mitzvah de tsitsit, les franges que nos maris et nos fils attachent à leurs vêtements.

Vous vous demandez peut-être : « Pourquoi parler du tsitsit ? En tant que femmes, cette mitzvah ne nous est pas commandée. N’y a-t-il pas d’autres aspects de la parasha plus pertinents pour nous ? »

C’est une question juste. Mais, comme le Rabbi de Loubavitch l’enseignait souvent, chaque partie de la Torah a une pertinence universelle, indépendamment de qui elle semble concerner en surface. Le tsitsit ne fait pas exception.

Les tsitsit sont constitués de fils noués, avec un fil plus long que les autres qui entoure les autres sept fois. Ce fil plus long est appelé le fil de chalom, le fil de paix. Le Rabbi nous enseigne que ce fil de paix représente le rôle unique qu’une femme juive joue dans sa maison et dans sa communauté.

Dans notre vie quotidienne, nous tissons de nombreux fils. Nous jonglons avec les responsabilités de la maison, du travail, de la communauté. Nous nous occupons de nos enfants, de nos conjoints, de nos parents, de nos amis. Et à travers tout cela, comme le fil de chalom, nous enveloppons tout le monde et tout autour de nous avec amour, dévouement et un sens profond de la paix.

Il y a quelques années, une de mes élèves, Sarah, m’a raconté comment elle avait dû faire face à une crise familiale majeure. Sa mère était gravement malade, ses enfants étaient petits et exigeants, son mari était débordé par le travail. Sarah était submergée par les demandes de toutes parts. Elle me dit qu’elle se sentait comme si elle tirait sur un fil à la fois, craignant que tout ne se défasse.

Mais alors, elle se souvint de la leçon du fil de chalom. Elle réalisa qu’elle n’était pas simplement en train de tirer sur des fils, mais qu’elle tissait une étoffe, créant un tissu familial solide et aimant malgré les défis. Elle n’était pas en train de défaire, elle construisait. Son amour et son dévouement étaient le fil de chalom qui unissait tout.

C’est le pouvoir de la femme juive. Nous sommes le fil de chalom. Nous créons l’harmonie dans nos foyers et nos communautés. Et quand nous nous sentons débordées, nous pouvons puiser dans cette connaissance, dans cette force inhérente.

Alors oui, la mitzvah du tsitsit peut sembler ne pas nous concerner directement. Mais en réalité, elle représente l’essence même de notre rôle et de notre mission. Elle nous rappelle que nous sommes les créatrices de paix, les tisseuses du tissu de la vie juive.

Chères amies, je vous invite à méditer sur cette idée. La prochaine fois que vous verrez un tsitsit, souvenez-vous du fil de chalom. Souvenez-vous que Achem vous a confié une mission sacrée et que vous avez la force de la remplir.

Que nous puissions toutes être bénies avec la paix, l’harmonie et l’amour dans nos vies. Et que nos efforts contribuent à tisser le tissu du Geoula, de la rédemption finale.

Merci de m’avoir écoutée aujourd’hui. Que notre étude ensemble soit une bénédiction pour nous toutes et pour tout le peuple juif.

Shabbat shalom!

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