Chers amis,
Je vous invite à plonger avec moi dans les enseignements de la Parasha Ki Teitzei, telle que nous la comprenons à travers les yeux du Rabbi de Loubavitch. Cette parasha, riche en commandements et en enseignements, a beaucoup à nous apprendre sur notre quotidien.
La Parasha Ki Teitzei contient 74 des 613 commandements de la Torah, ce qui en fait la parasha avec le plus grand nombre de mitsvot. Parmi eux, nous trouvons des lois sociales, éthiques et rituelles. C’est une véritable mine d’or pour notre comportement quotidien.
Le premier commandement de cette parasha concerne le traitement éthique des prisonniers de guerre. La Torah nous dit : « Quand tu sortiras pour la guerre contre tes ennemis, et qu’Achem, ton Achem, les livrera entre tes mains… ». Cette phrase peut être comprise de manière métaphorique : nos « ennemis » sont nos penchants négatifs, nos luttes intérieures. Le Rabbi de Loubavitch nous enseigne que nous sommes en constante « guerre » contre ces forces négatives. Mais comment gagner cette guerre ? Comment surmonter ces défis ?
Le Rabbi nous donne une réponse simple mais profonde : en se rappelant constamment qu’Achem est avec nous. Achem nous donne la force de surmonter nos défis. Il est notre soutien constant dans cette lutte. Cette pensée doit nous accompagner dans nos moments de lutte et de défi.
Un autre commandement de la Parasha Ki Teitzei concerne l’obligation d’enterrer les morts le jour même de leur décès. Le Rabbi explique que ce commandement nous enseigne le respect de la vie humaine. Même après la mort, nous devons traiter le corps avec respect et dignité. Cela nous rappelle la valeur sacrée de chaque vie humaine, une valeur qui doit guider notre comportement quotidien.
Un autre commandement notable dans cette parasha est l’obligation d’aider un animal en détresse. Même envers les animaux, nous devons faire preuve de compassion et de bonté. Le Rabbi fait remarquer que ce commandement nous enseigne une leçon importante : la bonté et la compassion ne sont pas seulement des sentiments, mais doivent se traduire par des actes concrets dans notre vie quotidienne.
Enfin, la Parasha Ki Teitzei se termine par le commandement de se souvenir d’Amalek. Amalek, dans la tradition juive, représente le doute et l’indifférence envers la spiritualité. Le Rabbi de Loubavitch nous exhorte à ne jamais oublier cette lutte contre l’indifférence spirituelle. Nous devons toujours chercher à nous rapprocher d’Achem, à approfondir notre spiritualité.
La Parasha Ki Teitzei, avec ses nombreux commandements, nous donne une feuille de route pour notre quotidien. Elle nous appelle à la bonté, à la compassion, au respect de la vie humaine, à la lutte contre nos tendances négatives et à la quête constante de spiritualité.
J’espère que ces enseignements vous inspireront et vous guideront dans votre vie quotidienne. Puissent-ils nous aider à répandre la lumière juive autour de nous. Puissions-nous tous ensemble faire briller cette lumière de plus en plus fort.
Shabbat Shalom !